Les oiseaux de quai
Me traî­nent vers les mers
Comme si je courais vers les souffrances
Istan­bul se tord de douleurs
Au fur et à mesure que tombent sur moi
Les soli­tudes sans toi…

Dans cette ville obscure
Avec mon sang coagulé
Je débor­de mes rêves
Les rues vides accentuent ton absence
Istan­bul t’emmène de ville en ville…

Cette ville si grande se verse dans mes souffrances
Les oiseaux de quai me traînent
A leurs nuits fatiguées
Et là-bas Istan­bul fouille de fond en comble
La soli­tude sans toi.

 

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