« Extrait de Par obole, avec l’aimable autorisation de Cheyne éditeur »
à présent, huitième cercle : le corps
s’arque depuis les pieds près des braises
les flèches sont, à répétition,
des non ! anguleux sur fond rouge (ne pas toucher)
la syllabe monolithique
ne s’extrait de la bouche qu’en tremblant
de même que vacille dans les flammes
ce qui, en brûlant, la recouvre
du fracas de la pierre à l’entrée d’un tombeau
on appelle cela le chant des enfouis
« © Par obole, Prix de la Vocation 2011, Cheyne éditeur »