Les jours de pluies approchent et quelque part dans le monde
les dic­ta­teurs sont tristes. Ils aimeraient être à nou­veaux des enfants
et qu’il y ait, au même titre que pour la potence,
jus­tice his­torique pour les balançoires.

Quant au ciel – jamais il n’a été si bas. Les beffrois
sou­ti­en­nent un ennui chérubinique.
L’odeur de la terre humide fait le pari des orties
et des orig­ines des peu­ples, petits. Le sens des appuis.
En fait, tout cela ressem­ble un peu
à de l’esthétique démiurgique.

Le monde existe afin que les balançoires
puis­sent rouiller sous la pluie.

 

 

Traduit du serbe par Boris Lazić

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