Entendez-vous le silence de cette maison ?
Les pas de l’homme qui tourne en rond ?
Entendez-vous les vents qui portent la tristesse
Qu’il traîne de pièce en pièce ?
Percevez-vous le poids de sa solitude
Alors qu’il s’enferme dans des habitudes ?
Percevez-vous l’ombre amère de sa silhouette
Qui au loin s’éloigne et fuit vos fêtes ?
Voyez-vous comme il recherche la pénombre,
Comme son humeur est maussade et sombre ?
Voyez-vous comme toujours elle lui manque
Comme son image au fond de lui se planque ?
Comprenez-vous la profonde déchirure
Et dans son cœur cette immense meurtrissure ?
Comprenez-vous cette abyssale absence
Qui se blottit jusque dans son essence ?
La vie doit continuer dites-vous ?
Quelle vie ? Au moins le savez-vous ?
Extrait du recueil : Le Survivant ( à paraître)