Extraits de Apotropaïque (éditions Phi)
Régner sur les immondices
Inculque sans cérémonie la
Passion des choses bien faites
En ce temps-là j’étais
Un comique salutaire
Repoussant les limites de la puanteur
Rue déserte
Opaque brume d’un matin calme
Se dissipe avec torpeur
Tintamarre soudain
Riverains perplexes puis
Envolée crissement du panier à salade
Si les glaciers alpins négligemment
Étalent à tout va leur blancheur aveuglante
Restent-ils cependant indifférents,
Alarme désenclenchée, à la
Chaleur des alpinistes sans cordée ?
Poltron soudain
Apparemment le secrétaire
Rendu jadis ambitieux par une
Èche lui prédisant le pouvoir
Découvre avec stupeur la
Risible comédie dont il est victime
Et disparaît dans l’anonymat
Gagnée par un
Redoutable instinct
Allégée par son poids
Vertigineux
Insensible aux regards
Détournés de sa poitrine affriolante
Elle exige — et obtient — le siège convoité
Aguicheuse rive où
Noyés dans des sédiments d’ivresse
Ondule à la lueur de
Subtils rayons un
Massif amas de reflets clairs, qu’
Il fait bon ignorer les
Excréments des brochets sanguinaires !
Gorge adoucie par le miel il
Avance d’un pas décidé le
Vieil ours mal léché à l’
Ennui dissimulé par les piqûres
Bouées à la mer !
Instant contraint de flottaison
Tirez les ficelles !
Où donc ?
Nagez de concert !
Il doit pourtant y avoir une issue pense
Arrimé au caoutchouc salutaire
Un roquet enfin libéré de sa marâtre
Revoilà les mâtins !
Armé de ses seuls bois
Il trépigne
Rue plus haut que la canopée
Et vend sa peau au prix de l’ivoire
Un gnon bien senti des
Coups de pieds bien placés des
Horions par dizaines une
Rouée magistrale : log-
Or(rh)ée d’une invention bénéfique que
Narre sans gêne et
Imperturbablement l’
Enfant cloué dans son fauteuil