Je n’écris pas le mot houle, je le pénètre au plus pro­fond. L’extirpe des pro­fondeurs obscures. Le retire des tumultes qui en brisent l’image, le devine, vis­i­ble dans mes veines. Le pouls en est garant.

S’avancer désar­mé dans le com­bat entre le regard et la main, entre l’immobilité et le mouvement.

Le regard désigne sans hésiter le secret. Clarté du monde à venir.

Quels mots réels se cachent dans ce qui est écrit ?

L’avenir s’éclaire d’espace. Le des­tin imprévis­i­ble, notre mer com­mune se referme sur nos nais­sances et nos morts.

D’inébranlables mou­ve­ments déraci­nent les mots inef­façables, ceux que nous ne con­nais­sons pas encore.

Pos­er les mots sur la vit­re, en équili­bre. L’obstacle est sur­mon­té. Renais­sance ? L’image ne s’épuise pas. Com­ment aller plus loin ? Nous en sommes au retourne­ment des choses.

Hauts vents de la renaissance.
 

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