Le signe, la vérité d’être le même, le clair du ciel, le galet, face aux rafales, la mer endure tant de vacarmes,

Affron­ter, entre deux abîmes, la langue de l’infini.

Naît et renaît avec la régu­lar­ité du métronome.

Coulent les vagues – le sable envoie à l’aube la réal­ité con­crète, le monde,

Des bat­te­ments d’ailes sur un chemin incer­tain, l’évidence soudaine.

L’écriture en fin de nuit,

Au risque
D’une res­pi­ra­tion nou­velle, celle qui devance les siè­cles, à angles vifs.

Les par­cours d’une mémoire vague.

La péné­tra­tion des eaux, la brise et la musique silen­cieuse des phares.

Mon unique souci cette langue de mer où les sirènes ne sont pas absentes mais beau­coup plus en pro­fondeur, entre l’atroce et le mer­veilleux, tout au long des âges.

Ver­tige dans le soupçon du noir des profondeurs.

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