Tombent les jours,
Dans des poignées d’argent,
Dans un cal­vaire de ter­res pleurées,
Un repère de larmes, mal famées.
Du ciel, par delà,
Tra­ver­sé des gouttes,
Je n’ap­par­tiens plus
Qu’aux vents qui pressent.
Plus rien d’amour.
Plus d’at­tache mortelle et saignante.
Juste une écorchure des nuages,
Et des ondées qui pleurent.
Ad astra, plus de place
Pour sourire ou suppléer,
Aux riv­ières des gués
Aux ondées des prières.
Les ondées, les ondées ; les ondées m’inondent.
Alma mater, les pluies dans mon coeur.

 

 

Efflo­res­cences, Édi­tions du Menhir

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