Ici les jours recom­men­cent éternellement
Tel le ser­pent qui signe le rythme de la vie
Ici  l’univers nait et renait chaque matin
Quand ses paupières soulevées entrou­vrent le cosmos
Entrainant dans son réveil la marche des galaxies
Elle met en mou­ve­ment la ronde des astres
Comme celui de la vie pro­fonde de la terre
Elle est l’arbre bruis­sant d’oiseaux qui les relie
Ma belle vouiv­re d’eau à l’escarboucle bleue
Veil­lant aux berges ruis­se­lantes de la voie lactée
Dans ma nuit de doute et de questionnement
Auprès d’elle ma terre et ma constellation
J’attends que le pre­mier matin du monde se lève
Pour mon éton­nement et émerveillement. 

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