A peine grelot­tent tes doigts papillonnant
entre mes cheveux,
qu’ils fondent
en larmes tiédies de chaudes pensées
et s’abritent sur le bord de mes lèvres.

A peine le tour­bil­lon de ta brise découvre,
Sirène envoûtante
humide de sa langue
la conque brûlante
du tim­bre de tes sons,
que le souf­fle de mon cœur crépite
foy­er d’étincelles.

Goutte à goutte,
goûtant
pas à pas
quelques centimètres.

Feu d’étincelles
dévorant
à la fois
quelques millimètres.
 

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