Sans trêve j’ai cher­ché les pre­miers sen­tiers dans lesquels l’hu­main avait forgé ses pieds, suiv­ant le pas des bêtes qu’il accom­pa­g­nait ou qu’il devançait dans la fuite.

 

Vous ne quit­terez pas mes pen­sées, vos absences immé­di­ates sont la con­stance par­faite de mon exis­tence. Par la terre livide, je con­sume les astres qui m’ont été con­fiés, et j’au­rai resti­tué quelques forêts neuves, à peine une poignée de pous­sière, et des mal­heurs de femmes abandonnées.

image_pdfimage_print