Sans rien qui pose
Sans rien qui pèse
Comme il est dit
Sur la légèreté de l’être
Le rouge man­teau sans couture
Et le silence des bruyères
Le cri secret de l’églantier
Signes visibles
De l’invisible

Un homme a porté la fresque
De l’univers
Où demeure le doigt mystérieux
Amoureux fou du souf­fle de la vie.

                        ***

Peut-être restait-il à écrire
Comme une pre­mière fois
Sur la page d’un cahi­er ouvert
Ce que l’on ne peut saisir

Mais que l’absence révèle

On voit
Sur le blanc des lignes
L’histoire à écrire
Dans un cœur à cœur
Où renaît le sens à déchiffrer
De toute vie à donner

Ain­si
On sait où l’on va
On saura ce que l’on dit.

                            
                                 « La Fresque »
               Éd. Mini­hi Lévénez – Tréflévénez, 2012

 

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