Un son ébloui
Dans l’incandescence du silence
Se penche sur le chemin

Il y a ici
Comme une chose qui s’illumine
De blancs peupliers
Au bord d’une mare de flûteaux
Jusqu’à l’ombre des sureaux

Nais­sance du jour
Voix inépuisable
Vision qui ne se meurt

Et des profondeurs
Mon âme lève les yeux

Elle voit
Que ray­onne la lumière
Sur la face de la terre

Beauté vous êtes venue
Qui va s’en soucier ?

                          « Cette sim­ple joie »
                                  (à paraître)

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