Dans la nuit à mes côtés
de grandes contemplations silencieuses ;
dans la nuit, dans le rêve
où les espaces et le silence se confondent.
Un geste courait du début
battant ses ailes qui blessaient comme la mort.
Je me sentais simultanément m’endormir
et me réveiller aux paysages plus quotidiens ;
Ce n’était inconfessable que je fisse des vers
mais ensemble nous nous libérions à chaque nouveau poème.
Seuls transcrits ils n’ont jamais été de moi,
et de toi rien ne restait aux villes tonitruantes.
Seuls les rêves nous occupent cette nuit,
nous deux ensemble à réveiller le silence.
On disait qu’il faudrait une inondation,
mais même de cette façon l’étoile ne monta.