à Marie pour l’éternel amour

il faut bap­tis­er tes miroirs par
l’eau réfrac­taire d’insoumissions poétiques.
tu béné­fi­cies de mots empruntés,
d’illégales opéra­tions sentimentales.
je me suis encré dans tes doléances,
incon­sid­éra­tions solaires néfastes.
tu es l’inscription gravée sur pierre,
inspi­ra­tion ombil­i­cale, un
bri­que­tage sensuel.
tu es une per­pétuelle remise en
ques­tion : pour se dessin­er sans
cesse, pour me consolider
sans cesse.
 

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