Sais-tu pourquoi j’accuse le coup
Sais-tu
Ma mémoire s’est échappée à ton contact
Une électrode a sonné l’alarme
Personne
Les pièces sont vides ici
Impersonnelles
Tu as su rendre l’amour à des murs cruels
Alors je sors
Je n’accuse même plus la pluie
C’est ma nature qui se désire quand tu ris
C’est ma nature vivace qui revient à la charge
J’ai délaissé mes droits tout comme mes gestes sur les cloisons de ma prison
Je voudrais te couvrir
Je voudrais être l’homme qui sèchera tes larmes
Avec les miennes nous aurons d’autres boissons
Le suc de nos rêves
Amoureux Amoureuse
C’est tout juste l’apparat de l’amour
Le reste se mérite Il est long à venir
Mais nous avons tout le temps
Passé
Présent
Futur
Nous savons bien comment nous protéger
Il faut juste éviter la balle du sniper
L’aurore est boréale aujourd’hui
La vie bat un rythme chaloupé
régulier
La force de l’amour est toute puissante ici-bas
La guerre est loin
Mais attention s’il faut la faire
Je rejoindrais mes frères
Orthez – 5 décembre 2012 – 16 :49