Riche d’une insulte et d’une blessure
Tu es vivant
Rien de plus
Si ce n’est l’ar­bre et l’om­bre et l’âge
Et peut-être le fruit dans les cimes d’avril
Mais tu ne sais ni ton désir
Ni où finit la nuit
Et pas encore les détroits de la mort
Quand seule alors compte la dernière caresse

Riche d’une insulte et d’une blessure
Tu es vivant
Et tu côtoies le jour sous la porte du vent
 

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