De fins nuages réfléchissent devant la lune.
En attente du souffle
ils posent leurs pieds sur l’eau
sur le globe céleste
tout eux-mêmes aux flux.
Ils passent des oublis
en lesquels ils s’isolent
au cloître dont le temps
avant le temps rend
les aériens diaphanes.
La nuit devient fleur sans tige
que les soleils ne fanent pas.

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