Un flo­con,
fleur au blanc
larme dernière
coupée par le vent
glacé souvenir
au cœur de nos veines.

Or de nulle part
han­tée par ma quête,
poussée par tes pas,
flo­con éphémère
je te ferai jaillir
en effleu­rant d’autres lèvres,
je te ferai frémir
en frôlant d’autres mains,
je te ferai monter
en souf­flant d’autres rêves,
je te ferai jouir
en épou­sant d’autres reins
et si, en givrant mon sang
je te fai­sais père,
je me ferais sans toi,
astre éclaté d’amours éphémères.
 

image_pdfimage_print