Forme de la forme
D’un rêve d’invisible espoir
Accroupi et attaché à la sève
Essence de l’essence,
De ton corps de chêne
Expéri­ence absolue de soi
Sur le gazon du moi en velours
Per­cé des doigts de tes racines.
Un corps qui est un : Je
Dois te sentir,
soit
Je t’aime jouir aimanté
Dans l’éternel présent
Du Cer­cle par­fait de nos Vies,
Dans l’étreinte aimante 
Qui ne par­le pas le lan­gage du monde
Aux mots inutiles et faibles
Qui s’éloigne de la transcendance.

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