Chaque fois touchés par les vagues épuisées,
les frag­ments de l’âme se dissolvent.

Les mon­tagnes avan­cent depuis leurs alcôves
pour léch­er notre nostalgie.

L’asphalte descend à la pêche
en guise de provocation
d’une plage avalée par les bateaux des aveugles

La jun­gle pour­suit la queue du nuage,
et s’enfuie effrayée
pour dormir en plein air.

Le con­teur dit :
C’est ici que j’ai enter­ré l’âme de l’avion
qui a  trébuché
en trans­portant toute son archive.

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