Jusqu’où peut aller la danse,
Dans le tumulte d’un tapis nocturne ?
Qu’accompagne, au juste,
Cette lumineuse euphorie ?
Les mains, sem­blables à des fruits aveugles,
A des fruits de questions,
Frois­sent la page d’éther
Qu’entretient le qui­et phénix.
Et la robe, de ses flammes, enveloppe
La danse qui se lave à l’ivresse de l’éphémère.
Tant que sem­blent durer
Cette nuit, cette barque,
Ce port, ce pont, ce phare,
Je chanterai cette lune aux arabesques foetales.

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