L’entendez-vous, ain­si rail­lent des pro­to­coles de miel, héhé, ils t’envoient

dans un hôtel d’aéroport! Ils dis­ent: Vas là où ce n’est pas beau, où ça coûte,

prends le mau­vais lit, mais ne dors pas dedans, sois juste allongé,

et allongé écoute avec quelle finesse est déchiré en lambeaux

l’air, par des avions à hélices, qui décol­lent perpétuellement,

atter­ris­sent tout le temps, per­pétuelle­ment déchirent en lam­beaux. Ressource-toi bien.

De com­bi­en de mil­liers de mètres de hau­teur ? Oh non! Ne fais pas ça s’il-te-plait.

Tu ne vas quand-même pas en plus pro­mou­voir le vide. Sois intègre.

Mais pourquoi ? Tu dois endur­er en hiver­na­tion la vieille colère

et la dis­po­si­tion d’aggraver quelque-chose. Pas échanger

mais taper dessus. Quand on dit: Ou l’inverse pour une fois,

qu’est ce que tu dis ? Tu dis : Non. Impres­sion­nisme fini, pour de bon.

Regarde, tous les autres, qui étaient sans choix, mais avec le cœur pur,

ils par­tent. Mais «par­ti» ? Tu y as déjà été ! C’est combien

con­ver­ti en dol­lars, en sexe ou en heures ? Arrête avec ça

on n’échange plus. Tu vas par­tir en voy­age déjà demain,

tu vas le dire à tous : C’est plus que vous ne pou­vez vous permettre.

 

Traduit de l’alle­mand par Tom Nisse
 

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