Tu tries à la petite main
tu lui par­cours l’échine
et d’un plon­geon d’ange
for­er la mer
de nou­veau ameublie

vague rase
imper­cep­ti­bles les
tour­bil­lons du dessous

je fai­sais ce rêve quand j’avais cinq ans

avec ma peau étroite
mon caillou
je tra­verse une inconnue

l’équa­tion me suit
pose
devant moi
tous les jours
la fix­ité de la matière

jamais le pli
mais

il m’a dit ça hier
fouil­lant ma bouche
il m’a dit reste
et viens
je te rassasierai

tu me dores
 

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