Une trace est souvent impalpable
et je suis surpris par d’autres résidus d’une teneur obsessionnelle
à quand la paix
et l’esprit qui redonne un élan
je ne sais
toujours la même langueur
toujours les mots autour d’une rencontre improbable
à quand l’étreinte rêvée
à quand les bras et la douceur et les caresses
à voir dans les replis du jour déclinant
rester dans l’ombre
attendre les instants de la nuit
revenir au jour plus tard
ratiociner dans l’inquiétude
effacer les couleurs
mais tout toujours présent
tout toujours dans les méandres d’une sensibilité
à fleur de peau
le mot n’est pas trop fort
à fleur de peau
qui n’a pas ses enthousiasmes
qu’autrefois on lui prodiguait
à fleur de peau
qui se rétracte isolée
qui s’émerveillait
qui s’endort dans un cauchemar diurne
qui n’a plus de soleil
qui tremble de froidure
tout
est
présent
à jamais
une trace
ineffaçable
et toujours tue
et toujours là
trace
indélébile
et qui embarrasse
et qui s’éloigne
et qui renaît
une trace