Démon­stra­tive — net­toy­er le sang, c’est bien pour elle l’hypothèse la plus improb­a­ble.
Elle s’allonge sans sauce,
même dans le noir elle se sent bien.
Douce chose — une orches­tra­tion sociale bien opu­lente grâce à son bou­quet de notes intens­es et enivrantes -,
sa nature déteste la guerre — ain­si que les vian­des hachées arti­fi­cielles con­sti­tuées d’un assem­blage de cel­lules prélevées dans le cou des vach­es supérieures.
Elle peut être grande mais sera tou­jours barrée,
pour­tant elle sait lessiv­er les plaies de l’Esprit — et procéder à l’extraction d’étron de Mick­ey philosophal.
Ça lui donne du toupet,comme de pein­dre un défunt prési­dent qui ban­derait sous son linceul élec­toral - cette vision invite les hauts ven­tres en quête d’audience à voy­ager au cœur des croupes médail­lées.
Elle jouit d’une bonne con­sti­tu­tion - elle nous annonce que les lignes vont s’embraser aux trois som­mets du bon tri­an­gle quand les idées seront démuselées.
En pince pour elle sa cohorte
de cœurs-aspi­ra­teurs aux âmes de pigeons tim­brés - mal­gré les apparences d’imbroglio vis­céral, ils ont des for­mats péd­a­gogiques extrême­ment tra­di­tion­nels.
A sa dernière ligne droite, il y aura beau­coup d’éléments amis dans sa jupe de Mange-tout — son ser­vice d’urgence tra­vail­lant sans relâche, il n’y a aucune volon­té d’enterrer les vieux dossiers fistés -, hormis les rais des étoiles de fiente sentimentale
de la poésie-busi­ness qu’elle abhorre.
Méta­physique­ment, elle est très bien rodée — même si sa chat­te a sou­vent la trouille de son ombre cruciforme.

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