Poète, tra­duc­teur, jour­nal­iste, mil­i­tant révo­lu­tion­naire, Juan Gel­man est né à Buenos Aires en 1930 et mort tout récem­ment à Mex­i­co, le 14 jan­vi­er 2014. Touché dans sa chair par la dic­tature des années 76–82 (son fils et sa belle-fille dis­paraîtront dans les geôles de mil­i­taires) il con­naît un long exil en Europe durant lesquels il écrit ses textes les plus impres­sion­nants. Lau­réat des plus pres­tigieux prix de poésie his­paniques comme le Prix Cer­van­tès, le Nobel espag­nol en 2007, il est con­sid­éré comme l’un des plus grands poètes lati­no-améri­cains de son temps. Plusieurs de ses recueils ont paru en français dont Salaires de l’impie et autres poèmes, traduit par Jean Por­tante, (édi­tions PHI, Lux­em­bourg, 2002), L’opération d’amour, traduit par Jacques Ancet, (Gal­li­mard, 2006), Let­tre ouverte, suiv­ie de Sous la pluie étrangère traduit par Jacques Ancet (Car­ac­tères, 2011), L’Amant mon­di­al traduit par Jean Por­tante (Car­ac­tères, 2012), Com/positions traduit par Jacques Ancet (Car­ac­tères, 2013), Les autres traduit par Jean Por­tante (Car­ac­tères, 2014) et Vers le sud et autres poèmes, traduit par Jacques Ancet (Poésie/Gallimard, 2014).

            Vient de paraître chez Car­ac­tères La Lumière et les cen­dres « milon­ga pour Juan Gel­man », de Jacques Ancet traduit en argentin par Rodol­fo Alonso.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Juan_Gelman

http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2014/01/15/le-poete-argentin-juan-gelman-meurt-a-mexico_4348086_3222.html

 

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