Amelia Rosselli

2018-03-05T11:47:55+01:00

Amelia Rossel­li (Paris, 28 Mars 1930 — Rome , 11 Févri­er 1996), poète ital­ien qui a fait par­tie de la “généra­tion des années trente”, avec quelques-uns des noms les plus con­nus dans la lit­téra­ture italienne.

Née à Paris, fille  de Car­lo Rosseli ayant fui le fas­cisme, théoricien du social­isme libéral, et Mar­i­on Cave, mil­i­tante du Par­ti du Tra­vail de la foi quak­er. 1940, assas­si­nat de son père et de son oncle aux mains des mil­ices fas­cistes en France (1937).

Les Rossel­li s’in­stal­lent d’abord en Suisse , puis aux États-Unis. Amelia Rosseli ter­mine ses études à l’étranger.

Dans les années 40 et 50, elle se voue à la théorie musi­cale, eth­no­mu­si­colo­gie et de la com­po­si­tion, la trans­po­si­tion de ses recherch­es dans une grande série d’es­sais. En 1948 elle com­mence à tra­vailler comme tra­duc­teur de l’anglais vers plusieurs maisons d’édi­tion de Flo­rence et de Rome et de la Rai. Elle con­tin­ue à se con­sacr­er aux études lit­téraires ain­si qu’à la philoso­phie. En 1950 , elle ren­con­tre l’écrivain Scotel­laro, qui lui présente ensuite Car­lo Levi. Puis les artistes qui ont par la suite don­né nais­sance à “l’a­vant-garde du groupe 63”.

 

Amelia Rosselli

Dans les années soix­ante, elle rejoint le PCI et com­mence à pub­li­er ses écrits prin­ci­pale­ment dans les mag­a­zines, atti­rant l’at­ten­tion de Zan­zot­to , Raboni et Pasolini .

En 1963 , elle pub­lie dans “Les Fauss­es” vingt à qua­tre poèmes. L’an­née suiv­ante, parait son recueil de poèmes, “la guerre Vari­a­tions”, pub­lié par Garzan­ti , et en 1967 la col­lec­tion “Série hôpi­tal.” En 1981 parait “Impromp­tu”, un long poème divisé en treize sections.Plusieurs de ses his­toires en prose ont été pub­liés en 1968 sous le titre “Jour­nal terne”.

Deux longues mal­adies et la mort de sa mère la plon­gent dans une dépres­sion nerveuse. Elle n’a jamais accep­té ni le diag­nos­tic de schiz­o­phrénie para­noïde qui a été don­né par un cer­tain nom­bre de clin­iques en Suisse et en Angleterre, ni celui de la mal­adie de Parkinson.

Fig­ure de l’écrivain mul­ti­lin­guiste, elle tente de com­bin­er l’u­til­i­sa­tion de la langue et l’u­ni­ver­sal­ité de la musique. Elle a vécu les dernières années de sa vie à Rome, à son domi­cile dans la Via del Coral­lo, où elle se sui­cide le 11 Févri­er 1996 pour des raisons liées à la dépres­sion sévère

Autres lec­tures

Impromptu, d’Amelia Rosselli

En une mat­inée romaine de 1979, Amelia Rossel­li trou­ve soudain la force de bris­er le mur de silence qui l’enserre depuis des années (« questo / mio muro d’un più alto […]

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