Fabio Puster­la enseigne la lit­téra­ture ital­i­enne à Lugano et à l’Université de Genève. Il est essay­iste, tra­duc­teur (il a traduit notam­ment plusieurs recueils poé­tiques de Philippe Jac­cot­tet, ain­si qu’une antholo­gie de la poésie française con­tem­po­raine, parue chez Mar­cos y Mar­cos en 2000) et auteur de six prin­ci­paux recueils poé­tiques : Con­ces­sione all’inverno (Casagrande, Bellinzone, 1985 et 2001), Bock­sten (Mar­cos y Mar­cos, Milan, 1989 et 2003), Le cose sen­za sto­ria (idem, 1994), Pietra sangue (idem, 1999), Fol­la som­m­er­sa (idem, 2004), Cor­po stel­lare (idem, 2010). Une antholo­gie de ses poèmes a paru aux édi­tions Ein­au­di (Le terre emerse. Poe­sie scelte 1985–2008). Ses écrits cri­tiques sur la poésie con­tem­po­raine ont été réu­nis dans un ouvrage paru en 2007 chez Mar­cos y Mar­cos (Il ner­vo di Arnold. Sag­gi e note sul­la poe­sia con­tem­po­ranea) et ses réflex­ions sur l’enseignement pub­liées chez Casagrande en 2008 (Un goc­cio di splen­dore. Rif­les­sioni sul­la scuo­la, nonos­tante tut­to). Il a reçu en 2007 le Prix Got­tfried Keller pour l’ensemble de son oeu­vre. Les trois poèmes pub­liés ici dans sont extraits du recueil Cor­po stel­lare, ils ont déjà paru en français en 2010 dans la revue uni­ver­si­taire zuri­choise Vari­a­tions n° 18, Rätsel/Enigmes/Riddles, pp. 219–224.

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