Isam Alsadi

Par | 8 juin 2012|Catégories : Chroniques|

Isam Alsa­di est un poète Jor­danien, d’origine pales­tini­enne, natif du vil­lage Arbouna, près de Jenine (Pales­tine).
Pour lui, l’écriture « est une eau avec laque­lle on se lave pour être digne de la vie ».

Recours au Poème pub­lie son poème جدل وصحراء Dia­tribe et Sahara, traduit par Monia Boulila

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Isam Alsadi

Par | 8 juin 2012|Catégories : Blog|

Isam Alsa­di est un poète Jor­danien, d’origine pales­tini­enne, natif du vil­lage Arbouna, près de Jenine (Pales­tine).

C’est en Syrie qu’il fait ses études et sor­ti­ra Licen­cié en Ingénio­rat de l’Université d’Alep, ville très réputée dans le monde arabe et maghrébin sur le plan cul­turel et universitaire.

Entre 2002 et 2004, il intè­gr­era l’Union syn­di­cale des Ingénieurs et devien­dra prési­dent du Club des Ingénieurs Jordaniens.

Cepen­dant, au-delà de son par­cours en tant qu’ingénieur, Isam Alsa­di est surtout homme de cul­ture et poète. Et non des moin­dres. C’est d’ailleurs pour cela qu’il sera appelé à présider, en 2000 et 2001, le Fes­ti­val de la cul­ture et des arts de Mu’­tah (Jor­danie).

Entretemps, plusieurs de ses poèmes sont pub­liés dans des jour­naux et revues jor­daniens et arabes. Cer­tains ont été traduits en français et en roumain, d’autres ont fait l’objet de pub­li­ca­tions électroniques.

Isam Alsa­di  a par­ticipé à plusieurs man­i­fes­ta­tions cul­turelles et de poésie aus­si bien dans le monde arabe qu’en Europe, comme notam­ment le fes­ti­val Nop­tile de Poezie de la Curtea de Arges (Roumanie) en 2009.

Pour le poète (1), l’écriture est plus qu’un sens scrip­tur­al de son pro­pre imag­i­naire ou de ce que son regard capte, elle « est une eau avec laque­lle on se lave pour être digne de la vie ». Belles paroles de cet auteur qui a une foi pleine de dévo­tion – par-delà ses géni­teurs- pour cette « mère » cachée mais dont le lecteur devin­era bien le nom. Point n’est besoin de la nom­mer. Pour les uns, comme l’autre, il écrira en ce sens : « Je ne suis que le fils d’un père qui m’a ouvert les fenêtres de l’imaginaire quand le réel s’est rétré­ci ; et le fils d’une femme qui, par amour, m’a enfer­mé dans ses arcs et m’a éduqué d’avec le bâton de sa ten­dresse… j’étais alors un fils vertueux quelque­fois, et je les ai déçus, d’autres fois… ».

De ses pub­li­ca­tions, on retien­dra Suf­fo­quer de nos­tal­gie, un recueil de poésie qui a été pub­lié par les édi­tions Azmi­na (Jor­danie) et Pour ma mère, à ses yeux et aux chevaux, un autre recueil poé­tique pub­lié au Liban.

 

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