Keith Barnes

Par | 5 mai 2013|Catégories : Chroniques|

Textes du poète anglais Kei­th Barnes (1934–1969), traduits par Jacque­line Starer

 

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Keith Barnes

Par | 5 mai 2013|Catégories : Blog|

 

Kei­th Barnes, poète anglais, est né le 12 novembre1934 dans une famille mod­este à Dagen­ham près de Lon­dres. Évac­ué dans le Shrop­shire après les pre­mières attaques du Blitz, il revient à Lon­dres avant la fin de la guerre. Enfant, il com­pose, entre sur con­cours à la Roy­al Acad­e­my of Music, avant de détru­ire toutes ses com­po­si­tions musi­cales sauf une suite pour vio­lon­celle. Il décide alors d’écrire de la poésie. Son pre­mier poème, Deval­u­a­tion, paraît en 1960 dans le Times Lit­er­ary Sup­ple­ment. Entre 1962 et 1967, il voy­age (Chypre, Paris, États-Unis, Paris) et se con­sacre à l’écriture. En 1967 Born to Fly­ing Glass – Né sous les éclats des vit­res — paraît à New York (Har­court, Brace & World). Il pré­pare aux États-Unis et à Paris ses deux­ième et troisième recueils : The Thick Skin – La Peau dure – et Ain’t Hung Yet – Ils ont pas encore eu ma peau. Le 10 sep­tem­bre 1969, il est emporté par une leucémie foudroyante.

 

En 1987, paraît K.B., réc­it de Jacque­line Star­er, Éd. Mau­rice Nadeau, et, en 2003, son œuvre poé­tique com­plète Œuvre poé­tique Col­lect­ed Poems, édi­tion bilingue, aux édi­tions d’écarts, Paris, avec un texte d’ouverture de Mau­rice Nadeau. Suiv­ent : en 2007 : K.B. Kei­th Barnes, édi­tion bilingue, tra­duc­tion anglaise de Helen McPhail, édi­tions d’écarts, Dol de Bre­tagne et, en 2011, The Waters Will Sway / Die Wass­er Wer­den Schaukeln, édi­tion bilingue, choix de poèmes et tra­duc­tion alle­mande de Ulrich Zieger, édi­tions d’écarts, Dol de Bretagne.

 

La plu­part des poèmes de Kei­th Barnes ont paru en revues, jour­naux, mag­a­zines et ont été lus et radiod­if­fusés en Angleterre, aux États-Unis, en France et en Belgique.

 

Site de référence : www.keith-barnes.com

 

Kei­th Barnes qui, entre ses anniver­saires de douze et vingt-cinq ans, com­mençait à être dis­tin­gué comme l’un des com­pos­i­teurs les plus promet­teurs de Grande-Bre­tagne, livra qua­si­ment toute sa musique de cham­bre aux flammes des feux de la vie. Son inqui­si­tion aurait pu être celle d’une enfance lon­doni­enne pen­dant la sec­onde guerre mon­di­ale et la con­séquence immé­di­ate d’une fuite de la réal­ité, en fait celle de la guerre froide, aus­si bien que d’un désir impérieux de s’éloigner d’une pop­u­la­tion civile alle­mande inten­sive­ment bom­bardée ; elle aurait pu exprimer le besoin d’une rue Hein­rich Heine sans la lec­ture de Buchen­wald, Auschwitz ou de Neuengamme…Quoi qu’il en soit, les poèmes de Kei­th Barnes, éloignés d’un lyrisme tra­di­tion­nel, révè­lent une con­nais­sance musi­cale excep­tion­nelle des dis­so­nances et des rup­tures de ton.

extrait de l’introduction de Ulrich Zieger (d’après la tra­duc­tion anglaise)

in The Waters Will Sway / Die Wass­er Wer­den Schaukeln, édi­tions d’écarts, 2011

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