Née à Paris en 1973, Maud Thiria Vinçon décou­vre dès l’enfance la poésie et la pein­ture. Mue d’abord par un désir d’écrire, ce n’est qu’au fil du temps que ses dessins, ses « traces » pren­nent forme, pro­longeant son par­cours de signes. 
Attirée par les Let­tres mod­ernes, c’est à l’université qu’elle se lie d’amitié avec le poète Jean-Michel Maulpoix qui dirige alors son mémoire sur la lim­ite en poésie à tra­vers l’expérience de la mort. Ce dernier l’invite alors à rejoin­dre les Édi­tions Mer­cure de France où elle devient lec­trice, et à col­la­bor­er à un film sur la poésie mod­erne et contemporaine. 
Sur son chemin, elle a la chance de ren­con­tr­er des pein­tres majeurs comme Pierre Soulages à Sète et Zao Wou-Ki à Paris qui, par leur tra­vail sin­guli­er sur la trace et la lumière, mar­queront son univers créatif. Décidée à don­ner à voir son tra­vail, elle pub­lie alors ses poèmes dans des revues (Le Nou­veau Recueil, Terre à ciel, Diérèse, A verse, Thau­ma, N47) et des livres de pein­ture, et fait des lec­tures publiques de ses textes. Depuis quelques années, elle col­la­bore à dif­férents pro­jets artis­tiques dont une instal­la­tion archi­tec­ture-poésie, sélec­tion­née pour Paris Nuit Blanche 2014. Actuelle­ment, elle trace des corps à main nue. 
pho­to Corps en rêve 5©Thiria Vinçon
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