Patrizia Vicinel­li est née à Bologne en 1943. Dans les années Soix­ante, elle tra­vaille dans le théâtre et le ciné­ma expéri­men­tal avec Aldo Braiban­ti et Alber­to Gri­fi. Proche d’Emilio Vil­la et d’Adriano Spa­to­la, elle rejoint le Grup­po 63 en 1966. Après l’affaire Braiban­ti (1968) elle est con­damnée à la prison. Elle vit plusieurs années en exil au Maroc. De retour en Ital­ie, elle est empris­on­née à Rebib­bia (1977–1978). Elle meurt du SIDA en 1991. L’expérimentation formelle et la ten­sion éthique sont deux con­stantes de sa recherche artis­tique : son écri­t­ure se situe entre la poésie visuelle et la poésie sonore. De son vivant elle a pub­lié a, à, A (Leri­ci, 1967), Apol­o­gy of schizoid woman (Tau/ma, 1979) et Non sem­pre ricor­dano (Aelia Laelia Ed., 1985). Un recueil posthume est paru en 1994, Opere (All’Insegna del Pesce d’Oro). Enfin, un vol­ume présen­tant ses œuvres com­plètes est paru sous le titre Non sem­pre ricor­dano (Le Let­tere, 2009) : il com­prend notam­ment I fon­da­men­ti dell’essere (long poème), et Mess­mer (roman inachevé). 

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