Pour Héloïse Dautry

Par lui, à tra­vers lui
la musique se déploie
et les chœurs d’ange
frêle voix,
des flûtes
se répondent
c’est une forêt où se mêlent
appels célestes harpes et cristal
On croit ain­si touch­er l’air
la moin­dre goutte de vent
sur les paupières à frémir
chant mor­tel tendu.
Agneaux et cerfs
se répon­dent par bruissement
et la fau­vette débusquée
ouvre l’aile sur un cri.
Aux lèvres itinérantes
la source tremble.

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