“J’in­ven­terai des bleus que ne sait aucun ciel
pour faire l’In­fi­ni, pour pein­dre ton visage,
o Christ hal­lu­ciné du jardin des olives.
Je puis­erai mes ors dans les blés de Provence,

et vous, soleils, vol­cans intimes, les ferez
fon­dre, les porterez jusqu’à ce jaune extrême
qu’ex­ige la ten­dresse équiv­oque des anges
dans cette tragédie de vio­lets et de cendres.”

Tes mains t’a­ban­don­naient et tes visions flamandes.
Tu n’é­tais plus Van Gogh que ce tableau clinique 
‑symp­tômes alignés comme des écoliers-

à côté de Vin­cent atten­dant au parloir 
le Des­tin devenu un timide peut-être
ou Dieu ce vieil­lard vieux qui ne sait plus son Verbe.
 

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