EMMANUEL BAUGUE

Par | 1 janvier 2014|Catégories : Blog|

10 POEMES

image_pdfimage_print

Emmanuel Baugue

Par | 1 janvier 2014|Catégories : Blog|

Emmanuel Bau­gue — Né en 1965 à Rouen. Études de lit­téra­ture et de philosophie.

A vécu en Bre­tagne, en Cham­pagne, en Nor­mandie, en Tunisie. Ren­con­tre absolue de la poésie à l’école, à 8 ans, avec le poème « Départ » de Pierre Reverdy. Pra­tique ensuite beau­coup la poésie épique (prophé­tique, engagée, dra­ma­tique, héroï-comique) et l’exercice du déchiffre­ment-tra­duc­tion (latin, ancien français, anglais, espag­nol, mal­lar­méen). Ces qua­tre don­nées sont comme les qua­tre coins de son espace poé­tique : le paysage, la pro­fondeur sen­si­ble de l’image prise dans une dynamique de perte, la fonc­tion poli­tique de la poésie qui s’adresse à la cité et pas seule­ment à l’individu, la néces­sité d’un déchiffre­ment, enfin, qui fonde l’acte de lec­ture poé­tique (on peut lire « poé­tique­ment » l’annuaire téléphonique !).

La pra­tique du latin, langue à cas qui peut donc dé-linéaris­er la syn­taxe, a forte­ment influ­encé une par­tie de son tra­vail. Elle s’est com­binée avec l’exemple de la con­tor­sion mal­lar­méenne et avec l’étude de la poly­phonie médié­vale (en par­ti­c­uli­er celle du poète et musi­cien Guil­laume de Machaut) qui super­pose et entremêle plusieurs textes et plusieurs voix dans une même linéar­ité musi­cale. Celle-ci se charge ain­si d’une pro­fondeur mys­tique, non pas indéchiffrable mais indéchiffrable sur le moment (et par­fois créa­trice de bribes de sens nou­veau) et soutenue par le chant.

Des années 😯 à aujourd’hui, trois types d’inspiration se suc­cè­dent ou se com­bi­nent : lyrisme intime (À jamais de ce monde. 1), dia­logue avec d’autres poètes, dans une forme qu’il appelle « appui » (Golfe, Appui, R‑appuis), et poésie poli­tique (Faim de mil, Le Mimosa coupé). 

image_pdfimage_print
Aller en haut