Sabine Huynh est née à Saïgon en 1972 et a grandi à Lyon, avant de partir vivre en Angleterre, aux États-Unis, en Israël et au Canada. Elle vit aujourd’hui à Tel Aviv. Après avoir été professeur de langues et de littérature française, et avoir fait des études en sciences de l’éducation et en littérature et linguistique anglaises, un doctorat en linguistique à l’Université Hébraïque de Jérusalem (où elle a enseigné de 2002 à 2008), et un post-doctorat en sociolinguistique à l’Université d’Ottawa, elle décide de se consacrer entièrement à l’écriture (en anglais et en français) et à la traduction littéraire (principalement de l’anglais, l’hébreu et l’italien vers le français ; et poésie et textes en rapport avec la Shoah – elle a traduit six livres, dont Des liens invisibles, tendu / Taut, invisible threads, de Dara Barnat, publié en 2014 par Recours au poème éditeurs, collection Ailleur(s)). Son travail a été publié dans de nombreuses revues et anthologies.
Elle est co-auteure de l’anthologie poétique pas d’ici, pas d’ailleurs (avec Angèle Paoli, Aurélie Tourniaire et Andrée Lacelle, éditions Voix d’encre, 2012). 2013 voit la parution de son roman La Mer et l’enfant (Galaade éditions), de son recueil de poèmes Les Colibris à reculons (contribution graphique : Christine Delbecq, Eds. Voix d’encre), d’un recueil de poèmes écrit à quatre mains avec Roselyne Sibille, La Migration des papillons (Eds. La Porte), et du récit En taxi dans Jérusalem (éditions publie.net, avec des photographies d’Anne Collongues). En 2014 paraissent Tel Aviv/ville infirme/corps infini, (éditions Voltije, poésie, avec des peintures d’André Jolivet. Texte seul republié en 2014 aux éditions La Porte), et Avec vous ce jour-là/Lettre au poète Allen Ginsberg (Recours au poème éditeurs, collection L’Atelier du poème). En 2015 les éditions E‑fractions publient son journal La Sirène à la poubelle, et les éditions Æncrages and Co. son recueil de poèmes Kvar lo (avec des encres de Caroline François-Rubino).
Collaboratrice régulière de la revue Recours au poème, (rubriques Chroniques – De mots à vous –, Essais et Revue des revues), elle contribue aussi ou a contribué régulièrement à la revue de poésie contemporaine Terre à ciel (dirigée par Cécile Guivarch), à la revue de poésie et critique littéraire Terres de femmes (dirigée par Angèle Paoli), à la revue internationale de traduction poétique TraduzioneTradizione (dirigée par Claudia Azzola), à la revue de création littéraire numérique d’ici là (dirigée par Pierre Ménard), au journal Jerusalem Post, et à la revue d’art contemporain Inferno, pour laquelle elle s’occupait de la rubrique « Carnets de Tel Aviv », en tant que correspondante étrangère (arts et spectacles).
Son site : presque dire.