Repose-toi,
pressent la joie du jour ancrée
avène­ment d’un souvenir
au coucher.

Respirent
tes pas majestueusement
sous la clé de voûte des pins
enlacés.

Fris­sonne
au chant vert-de-gris des olives
au coqueli­cot aérien désinvolte
com­pagnons de ton corps assoupi.

Façonne
tes rêves de sable
tes châteaux à fière allure
éphémères.

Avive ton corps d’homme
l’eau de la vie
étreinte par l’ocre translucide
mouille le rire de tes enfants.

Retourne au monde
et vogue
sur la moire déroulée
des flots apaisés.

Comme au pre­mier jour.

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