Les hommes me deman­dent parfois
Si je n’ai besoin de rien d’autre.

Je réponds sou­vent que je n’ai plus besoin de rien,

Et je m’en vais comme un chien
À qui on aurait promis la lune et des amours éternelles,

À qui on aurait dit : cours
Et qui finale­ment avait préféré se couch­er dans l’herbe.

Je suis comme ça,
J’aime par­fois les choses sim­ples et sans histoires.

 

 

© La Tristesse du figu­ier, Let­tres Vives, 2012.

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