Les ourlets du ciel
Se confondent aux nuages
Un pan turquoise
Sur les murs de l’immeuble
Descend jusqu’à la Seine
Pour ouvrir une page
Et le fleuve en remous
Laisse passer les bateaux
Serpentant
Vent de bout.
Les ourlets du ciel
Se confondent aux nuages
Un pan turquoise
Sur les murs de l’immeuble
Descend jusqu’à la Seine
Pour ouvrir une page
Et le fleuve en remous
Laisse passer les bateaux
Serpentant
Vent de bout.
Ne vous méprenez pas
Je ne suis que de passage
Un être fictif sur un trajet
Sans itinéraire
Je pousse des portes
Qui s’ouvrent
Sur la vie
Et d’autres portes
Qui mènent je ne sais où.
extraits de L’étoffe de l’univers (Flammarion, 2010)