Les oiseaux d’hiver se sont posés sans bruit
les fils du ciel lentement se défont
les couleurs s’abolissent
la vie se rétracte.
comme les arbres nous perdons notre chair
jour après jour
de nous ne reste que des os noirs
duramen
demeure quelque chose d’essentiel
enfoui
dans un temps infini la Loba viendra
et chantera sur nos squelettes
encore et encore
ils fleuriront dans la lumière neuve.