Le cerisi­er, le plus bel arbre maintenant,
Chaque rameau cou­vert de fleurs
Se lève dans l’allée du bois
A Pâques revê­tu de blanc.

Main­tenant, du compte de mes années,
Vingt ans ne me revien­dront plus
Et si je les ôte à soix­ante-dix printemps
Il ne m’en reste que cinquante :

Puisque pour voir nature en fleurs
Cinquante années sont peu d’espace,
En direc­tion des bois j’irai
Pour voir le cerisi­er en neige.

 

Tra­duc­tion par Delia Mor­ris et André Ughetto

 

Loveli­est of trees, the cher­ry now -
Is hung with bloom along the bough,
And stands about the wood­land ride
Wear­ing white for Eastertide.

Now, of my three­score years arid ten,
Twen­ty will not come again,
And take from sev­en­ty springs a score,
It only Ieaves me fifty more.

And since to look at things in bloom
Fifty springs are lit­tle room, ,
About the wood­lands I will go
To see the cher­ry hung with snow.
 

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