Un panel de la poésie féminine d’une grande diversité et d’une richesse indiscutable, poétique donc littéraire, c’est ce que nous a offert l’Atelier de l’Agneau ces deux années passées. Risten Sokki, Clara Calvet, Edith Azam accompagnée par Liliane Giraudon, Claire Dumay et Carole Naggar étoffent le catalogue d’une maison au sein de laquelle l’éditrice Françoise Favretto porte imperturbablement ses auteurs et en l’occurrence ses autrices, malgré la situation, les difficultés, le peu d’avenir perceptible. Menant son troupeau comme une bergère aguerrie traverse une lande insensée, elle a produit ces recueils, beaux, et d’une épaisseur sémantique appréciable.
Risten Sokki, Retordre retordre les fibres d’un tissu ancestral
Répétition de l’infinitif pour ce titre, Retordre retordre les fibres du tissu ancestral, comme pour marquer le temps passé si vaste qu’il n’est plus exprimable, mais aussi l’énergie, l’obstination à faire ceci, cette action exprimée dans la pureté d’un verbe sans sujet ni temporalité, énoncée comme un jet de pure énergie, et comme une nécessité incontournable. Rhème absolu.
Risten Sokki est norvégienne. Risten Sokki est arrière petite fille d’un homme appartenant au peuple des Sâmes, un des peuples aborigènes qui ont été anéantis au nom de la “civilisation”. C’est donc de mémoire qu’est cousu ce tissu, c’est de fil rouge sang, car les siens furent exterminés, tout comme les peuplades d’Australie ou d’Amérique du Nord, tout comme ceux qui ont eu le malheur de naître et de grandir, de vivre et d’aimer sur une terre convoitée par les frayeurs de papier monnaie, une terre qu’ils savaient sacrée, pour y avoir ressenti leurs racines plonger au fond de l’histoire des humanités.
Risten Sokki, Retordre retordre les
fibres du tissu ancestral, Atelier de
l’Agneau/Toubab Kalo, 2020, 100
pages, 17 €.
Alors Kristen Sokki parle la langue de ces hommes qui sont en elle encore présents. Ce recueil trilingue propose avec une version norvégienne des poèmes une version en Sami. Comme c’est précieux ! Car on le sait les sons d’une langue disent qui sont les hommes qui la parlent devant le silence. Et les poèmes courts ramènent toujours des éléments anecdotiques ou à l’évocation de cette vie d’autrefois, et en dégage le caractère sacré :
Les tendons du pieds de renne
sont plus forts
que les tendons du dos
raconte mamanRetords maman
vas‑y retords
tous les tendons de pieds
que tu peux trouver
…
Sunnen Inga
MammanMerci
de m’avoir si tôt
appris à connaître
les fibres
de notre lignéeLes fortes
les faibles
les ensanglantées
Toujours tout ramène à Retordre retordre, comme un ressassement incontournable, parce que tout est incompréhensible, la haine et les meurtres, la ségrégation et le génocide. C’est cette parole, aussi, cette beauté, qu’on a tenté de faire taire, mais qui existe encore, perpétuée par Risten Sokki et tant d’autres dans le monde qui portent la mémoire d’un peuple…
Nous n’adorons plus
la lumière
Ne sacrifions pasNotre prière-de-limière
nous l’avons cachée
dans les rayons du soleil
Clara Calvet, Le Pèlerinage du temps
Le Pèlerinage du temps, titre singulièrement supporté par une girafe, une photographie de couverture d’Antoine Schaab. Elle a sur son dos une selle, et un ornement sur le front comme en portent les chevaux de parade, ou bien ceux des hommes qui connaissent le don de la beauté. Voici qui interroge. Et qui a songé déjà à chevaucher une girafe ? Singulier donc, le voyage serait le lien sémantique entre le “pèlerinage” et la monture…?
Le champ lexical de la religion, l’allusion aux textes fondateurs, et aux mythes convoqués également dès l’avant lecture pour qui parcourt les titres des chapitres, soutiennent les propos de la poète. Mais il ne s’agit en aucun cas d’un discours prosélyte, ni d’une tonalité apologétique. D’ailleurs celle-ci ne commente en aucun cas ces références, elle dépose juste ces propos, qui sont des constats des échecs de l’humanité qu’elle regarde sans concession.
Le premier poème du recueil qui sonne comme une prière (structures anaphoriques et champs lexicaux de la religion) s’inscrit dans une temporalité séculaire et égraine des propos qui sonnent le glas d’une histoire de l’humanité où se recensent les errances communes et celles de la poète qui s’inscrit dans l’énonciation de la première personne du singulier.
Clara Calvet, Le Pèlerinage
du temps, Atelier de l’agneau,
2020, 70 pages, 15€.
LITURGIE I
Ce nous tardif
A instruit
l’Oregon d’une vie,
d’un astre,
Hideur d’une
orchidée
devenue insulte,En nous-mêmes,
en soi
en soulte
en délivrance.
Un « nous tardif » mais un nous, elle et eux, elle et nous, la poète et le lecteur, « ceux, (je, eux, nous) / Vulnérables », « L’Innomée », « L’Indigente ». Pronom inclusif d’une instance atemporelle, ce « je » kaléidoscopique à qui tantôt « l’opacité…sied » ou bien qui se laisse envoûter par une « mélodie si mélodieuse »…
La querelle d’anges
a tout, sans effusion,
anéanti,Et nos leurres
sont comptésNous vivons pourtant
Consciencieusement
Plongé
Le monde dans l’obscurité,dans l’Oubli
La typographie et la césure offrent l’occasion de dévoiler des pluralités sémantiques. Ici la majuscule comme ailleurs dans le recueil permet des mises en exergue, dont celle-ci si importante car l’Oubli est l’opposé de la mémoire, et c’est de mémoire/Mémoire qu’il s’agit.
Un « je » qui promène sur le monde son regard, semble se souvenir de temps immémoriaux, ou d’instants précis d’une existence particulière recensés dans les éléments anecdotiques qui transparaissent ici ou là. Et si pourquoi pas de toutes ses vies de toutes ses mémoires elle/je/nous en elle, et elle en nous, se souvenait/nous souvenions de Babel écroulée parce que chaque particule de lumière comme de sable noirci au feu séculaire du crime et de l’exclusion est nous, est elle, et nous tous ?
La clausule nous invite à entrer dans ce kaléidoscope temporel, existentiel, à communier à travers la mémoire des émanations séculaires d’une histoire humaine dont Clara Calvet nous montre la substance éparpillée dans chacun d’entre nous à jamais, ou pour toujours. Le verbe, mot final du recueil, est à ce titre éloquent, car il est conjugué à la première personne du singulier… Parole d’ « L » au cœur d’un substantif au masculin, énonciatrice une et multiple parmi les parcelles mnésiques séculaires de l’Humanité. Et puis, chevaucher la girafe…
Eternité peregrine
De l’instant,
De l’excLu
Anges dévorés, déchus
parmi les carcasses
Déferle.
Edith Azam et Liliane Giraudon, Pour tenir debout on invente
Pour paysage un dictionnaire, tel est le titre de la dernière partie de ce recueil écrit à quatre mains. Pour tenir debout on invente, avec le langage pour matière première, à façonner, à tordre et distordre démesurément.
Des aphorismes, des phrases échangées entre deux femmes “2 générations, 2 expériences d’écriture” nous dit la quatrième de couverture. De cette altérité est né un livre qui interroge les questions, énonce l’énonciation, et parle le langage.
parler est incompréhensible
vous pouvez le dire plus clairement
une confusion entre la fonction sexuelle et la fonction oratoire
le monde est ton défi le monde est ta scène
plutôt des formes de phrases et des formes de vie
…
l’avenir n’est pas indispensable
Edith Azam et Liliane Giraudon,
Pour tenir debout on invente,
Atelier de l’Agneau, 2019, 50
pages, 14 €.
Des bribes de vie transparaissent, des instants, des lignes de conduite à ne pas tenir, avec le langage, toujours, clé de voûte et leitmotiv. Cet échange si touchant est en réalité extrêmement dense, car il évoque la matière même de notre ultime liberté, qui est l’art, la création, pour tenir debout.
Les titres des chapitres posent question, dès avant la lecture : « Le ciel est bleu »… Des lieux communs, des phrases autoréférentielles, dont le rôle est juste d’être des titres de chapitres, sans autre référent que ceci. C’est comme s’il fallait répondre à l’horizon d’attente de l’objet livre, comme s’il fallait faire comme si. Mais vite les échanges dévoilent une substance épaisse, car il est question de tenir debout et pas n’importe comment, il est question de cette création qui échappe à toute catégorisation, à toute tentative de récupération, à toute corruption, et cette tentative c’est la vie.
Je n’ai pas envie de repartir dans ce pays d’y retrouver ma mère
la propagande a besoin d’un langage dégradé
…
Je n’ose pas développer davantage
c’est ça on va se taire on va s’enterrer ensemble au fond c’est bien ça écrire non ?
la fosse commune ?
c’est une démarcation qu’il faut détenir fermement
leur vocabulaire ils l’ont fait sur mesure celle de la mise à mort
Claire Dumay, Au bout de le jetée ou les arcanes du corps
Il y a quelqu’un, profondément, dans ce corps, dans les arcanes de ce corps. Il y a Claire Dumay dont la prose est le scalpel de ces mêmes arcanes de ce même corps, une prose vive et concise, imparable, irréfutable. Déjà la table des matières, où l’existence est décrite par le menu… Du chapitre I, l’Enfantement, au dernier, Partir, avec entre ces deux pôles incontournables eux aussi de ce qui évoque la vie, Enfances, Attachements, Le corps, Seule, et Vieillir.
C’est aussi la parole d’une femme, la vie du corps d’une femme, avec dedans les arcanes féminines de cette même femme. L’incipit frappe fort, et place d’emblée les propos sur une ligne bien claire, pas revendicatrice, juste objective. C’est pour cela que l’incipit frappe fort :
Je me souviens aujourd’hui encore de l’injonction de virginité reçue de mes pères ; mon propre père, et le pasteur de l’église que je fréquentais alors. Je sais avec certitude que personne n’en avait rien dit de façon explicite, mais ce commandement, cet interdit, comme tant d’autres, se logeaient dans une partie de moi : zone intouchable, urne mentale, aussi étanches qu’un reliquaire. Ce lieu contenait et préservait, sans le moindre esprit critique de ma part, la cohorte des préceptes qui attestaient l’existence d’un absolu, garantissaient la promesse d’une édification ultérieure.
Claire Dumay, Au bout de la jetée
ou les arcanes du corps, Atelier de
l’Agneau, 2019, 118 pages, 17€.
In médias res si j’ose dire nous voici face à une situation, celle du carcan premier dans lequel on enferme toute femme dès la naissance, le tout ficelé par le champ lexical de la liturgie, les entraves et le poids des idéologies et d’un inconscient collectif qui a pesé et qui continue d’ailleurs à peser sur les femmes.
Ce sont les étapes de la vie du corps qui structurent le propos, et il s’agit du corps d’une femme. A travers l’évocation de ces passages que sont l’adolescence, la maternité, l’amour, le vieillissement, l’énonciatrice constate avec objectivité ses ressentis, avec détachement et concision. Il n’y a pas d’épanchements lyriques, pas de larmoiement qui serait motivé par l’emploi d’un vocabulaire des sentiments ou du regret. Le souvenir est l’occasion de convoquer ce qui a motivé les croyances, dont la narratrice met en évidence qu’elles découlent d’imagos sociaux qui façonnent la personnalité d’une femme. Il est question de ce souci de pureté et de probité présents dans les archétypes implantés dans l’inconscient collectif, dans le premier chapitre, et de ces mêmes lignes archétypales qui sont à l’origine du concept d’instinct maternel auquel la narratrice fait un sort dans le chapitre « L’enfance ressuscitée » :
Cette culpabilité durable qui ne cesse de me hanter à l’idée d’avoir été une mauvaise mère.
Le corps, oui, la maternité, le rapport aux autres, la solitude « congénitale » le suppositoire, aussi, « Ce souvenir d’enfance, devenu lointain. Camille l’a ravivé… », et cette différence, cette interrogation quant au fait de vivre une « solitude congénitale » que l’on voit émerger du discours, dans ces souvenirs inscrits sous la peau, et évoqués dans une prose si dense et émouvante !
Les amours adolescentes, je les entends, chuchotant une alliance secrète avec la terre, le sable, les talus herbeux.
Je n’ai que cette envie-là, les rendre à l’insularité, l’étrangeté, l’insolence désaffectée des chemins de traverse.
Je les façonne, les invoque, comme une émanation de moi, qui se perpétuerait seule.
C’est sans concession, sans larmoiement, c’est dans la matière de cette conscience du corps que se révèlent les traces de l’existence et que s’élabore le discours, et quel discours…
Ce soir, le corps est premier. Il pèse, s’encombre de ne pas être consommé. Il ne se sent pourtant ni offert, ni assoiffé. Il est simplement là, affranchi de la clandestinité, des interdits, libéré des cadenas longtemps verrouillés, se croit purgé de toute obsession de pureté ou de souillure.
Carole Naggar, Récits instantanés, avec 22 photographies
Est-ce qu’il faut nécessairement qu’il y ait un lien entre les deux pour que cela fonctionne ? Ou bien peut-on tenter la juxtaposition d’une iconographie totalement étrangère au texte, au poème ?
Peut-être évoquer une alchimie, un dialogisme, un échange qui révèlerait la portée illocutoire de chacune de ces polarités d’expression artistique. C’est pour évoquer ces problématiques que Carole Naggar a donné existence à Récits instantanés avec 22 photographies, qui s’offre comme une sorte de récit de voyage, un voyage intérieur où des photographies viennent étayer des poèmes en prose qui évoquent des lieux métaphoriques des espaces intérieurs. Dans le titre déjà l’adjectif fait référence à l’univers de la photographie, en même temps qu’à une immédiateté qui est celle de l’instantanéité de l’écriture, ce jet d’encre porté par le souvenir, où toutes les épaisseurs de la mémoire affluent à travers les sensations ressenties par la « voyageuse ».
Carole Naggar, Récits instantanés,
avec 22 photos, Atelier de l’Agneau,
Collection biophotos, 2019, 139 pages,
20€.
La narratrice suit le fil de son périple et celui de cette aventure toujours neuve qu’est la création :
Une constante de ma vie a été l’exploration des rapports entre les mots et les images, des étincelles qui parfois surgissent lorsque les uns se heurtent aux autres.
Au fil des rencontres et de la découverte de paysages « l’exploratrice » élabore des dispositifs pour révéler le dialogisme qui peut être à l’œuvre entre texte et image. Sont-ils complémentaires, et si oui est-ce de manière littérale que l’échange sémantique s’opère, est-ce de manière oblique, lorsque l’image prend le contre-pied de ce qui est écrit ? Il semble que toutes ces orientations soient là, motivées surtout par le désir d’ouvrir à des horizons sémantiques qui outrepassent ceux des paysages présents sur les très belles photographies reproduites dans ce volume. Alors est-ce que le paysage, celui que dévoile les photographies des lieux visités par Carole Naggar, révèle le paysage intérieur, l’enrichit, le sublime ?
Il s’agit de laisser ressurgir les impressions, les souvenirs, et peut-être alors que ces deux vecteurs artistiques peuvent révéler des traces mnésiques de nos existences enfouies depuis longtemps, et qu’ensemble ils permettent d’opérer une sorte de transcendance qui sublime cette matière du souvenir et l’offre à tous, parce qu’un dépassement de l’anecdotique s’est opéré. Et n’est-ce pas l’essence même de l’Art ? Somme toute Carole Naggar essaie de restituer ce qui édifie l’œuvre, au-delà de tout discours, elle tente de saisir cet instant impalpable où la traversée a lieu, entre une artiste et sa rencontre avec l’humanité. C’est de ce voyage-ci qu’il s’agit.
- Antoine Loriant, provençale - 6 novembre 2024
- Revue Ce qui reste, revue de poésie contemporaine - 6 septembre 2024
- Salah Al Hamdani : de Bagdad, il reste le poème - 30 août 2024
- Le Bruit des mots n°4 : Regrd sur la Poésie Nativ American — Entretien avec Béatrice Machet - 6 mai 2024
- Contre-Allées, revue de poésie contemporaine, Sommaire 48, Automne 2023 - 6 mai 2024
- Gong, revue francophone de haïku, n°81, octobre — décembre 2023 - 6 mai 2024
- Entretien avec Abdellatif Laâbi - 6 mai 2024
- Bluma Finkelstein, la leçon suprême - 6 mai 2024
- Par-dessus la guerre, la poésie : entretien avec Gili Haimovich - 6 mai 2024
- Sandra Santos, Du Portugal au Brésil… En silence - 6 mars 2024
- Les couleurs du poème : entretien avec Germain Roesz - 6 mars 2024
- Une maison pour la Poésie 4 : La Péninsule — Maison de Poésie en Cotentin : entretien avec Adeline Miermont Giustinati - 6 mars 2024
- ANIMAL — POÉSIE D’AUJOURD’HUI | HIVER 2023 - 6 mars 2024
- Revue A L’Index n°48 - 6 mars 2024
- DOC(K)S, la Revue : Entretien avec François M. - 6 mars 2024
- IN PRINCIPIO ERAT VERBUM. UKRAINE : LA POÉSIE EN GUERRE - 6 mars 2024
- Escales des Lettres : un printemps permanent ! - 6 mars 2024
- Paul Vidal, Mélodie des Villes et des temps, petit recueil - 6 mars 2024
- Poésie et philosophie : des amants terribles — Entretien avec Philippe Tancelin - 6 janvier 2024
- Nous avons perdu Michel Cosem, ne perdons pas Encres Vives ! Rencontre avec Eric Chassefière - 6 janvier 2024
- Entretien avec Pascal Boulanger — La philosophie, on devrait, pour bien faire, ne l’écrire qu’en poème. Ludwig Wittgenstein - 6 janvier 2024
- Poésie et philosophie, une Traversée du silence — entretien avec Jean-yves Guigot - 6 janvier 2024
- La chaosthétique d’Edouard Glissant : entretien avec Aliocha Wald Lasowski - 6 janvier 2024
- La philosophie pense la poésie, la poésie pense la philosophie : entretien avec Guillaume Métayer - 6 janvier 2024
- Le Salon de la Revue : pour sa 34ème édition ! - 6 novembre 2023
- La poésie, le Scriptorium, la paix… FAIRE PAROLE ENSEMBLE ! Entretien avec Dominique Sorrente - 6 novembre 2023
- Dans le corps irrésolu du poème : entretien avec Francis Coffinet — Le bruit des mots n°4 - 1 novembre 2023
- Rencontre avec Cécile Guivarch : De la terre au ciel - 30 octobre 2023
- Revue OuPoLi — Entretien avec Miguel Ángel Real - 29 octobre 2023
- Anne-Laure Lussou, Quelques… tiens (extraits), suivi de Plus loin que nos paupières - 28 octobre 2023
- Laurence Lépine, Affleurements ( extraits) - 28 octobre 2023
- Narges Mohammadi remporte le prix Nobel de la paix - 8 octobre 2023
- Pinar Selek, Lettre ouverte contre horizon fermé - 6 septembre 2023
- Revue, en ligne ! Terres de Femmes - 6 septembre 2023
- Revue, en ligne ! Ubu - 6 septembre 2023
- Cécile Oumhani, Les vivants et les morts - 5 septembre 2023
- BÉATRICE BONHOMME, une couronne sur les genoux - 5 septembre 2023
- Une voix pour la liberté : Somaia Ramish - 5 septembre 2023
- Revue, en ligne ! Poèmes - 5 septembre 2023
- Claude Ber : Célébration de l’espèce — l’insoumission irréductible du poème - 5 septembre 2023
- Rencontre avec Fawzia Zouari : Écrire par dessus les frontières - 5 septembre 2023
- Questions à Claude Ber - 6 juillet 2023
- Avis de naissance ! Carabosse, une nouvelle revue de poésie - 6 juillet 2023
- Machinations pour un dernier opus : FPM hors série - 6 juillet 2023
- L’Intranquille fête ses dix ans - 6 juillet 2023
- Ilse au bout du monde - 6 juillet 2023
- Valéry Meynadier, Le Dit d’Eurydice - 21 juin 2023
- hélas! au berceau : entretien avec Matthieu Limosino - 6 mai 2023
- Les Mots nus : entretien avec Rouda - 6 mai 2023
- Le Bruit des mots n°3 — Entretien avec Alain Marc : la trans-mission de la littérature - 6 mai 2023
- La Traductière, Revue internationale de poésie et art visuel, n°39 - 5 mai 2023
- Enseigner la poésie : un éveil au silence — entretien avec Géry Lamarre - 5 mai 2023
- Appel’action pour une trans-mission du poëme : entretien avec Julien Blaine - 2 mai 2023
- Gwen Garnier-Duguy, Livre d’or - 22 avril 2023
- Dato Magradze, La Terre féconde - 6 avril 2023
- Verso de printemps : Ombre et lumière ! - 20 mars 2023
- Radu Bata, Le Blues Roumain, Anthologie implausible de poésies - 20 mars 2023
- À la racine de la Terre : une poétique — Entretien avec Régis Poulet - 5 mars 2023
- Spered Gouez, l’Esprit sauvage, n°28/31ème année : L’Incertitude pour principe - 3 mars 2023
- Reha Yünlüel, à travers les images… - 6 janvier 2023
- Autour des éditions Unicité - 5 janvier 2023
- Poésie is not dead : Réanimation poétique jusqu’à nouvel ordre ! Entretien avec François M. - 5 janvier 2023
- Machinations pour un dernier opus : FPM hors série - 5 janvier 2023
- Une maison pour la Poésie 1 : Annie Estèves — Maison de poésie Jean Joubert de Montpellier - - 5 janvier 2023
- Lili Frikh, Tu t’appelles comment et autres poèmes - 6 novembre 2022
- Robert Lobet : les Éditions De La Margeride, lieu du poème - 4 novembre 2022
- Du Livre Pauvre au Livre d’Artiste : la poésie visuelle de Ghislaine Lejard - 4 novembre 2022
- Avis de naissance ! Carabosse, une nouvelle revue de poésie - 4 novembre 2022
- Revue Contre-allées — revue de poésie contemporaine, n°46, automne 2022 - 4 novembre 2022
- Bernard Dumerchez, quarante ans de livres pour l’éternité - 3 novembre 2022
- Les livres d’artistes des éditions Transignum : du manuscrit au palimpseste - 31 octobre 2022
- La ponctuation, du point final au point d’infini : entretien avec Eric Poindron. - 4 septembre 2022
- Muriel Couteau Mauger, L’Amie - 26 août 2022
- Mariela Cordero, Transfigurer est un pays que tu aimes - 26 août 2022
- Numéro d’été : Best off des pages que vous avez aimées durant cette année 2021/2022 - 6 juillet 2022
- Le Japon des Chroniques du çà et là n°18 - 6 juillet 2022
- Charles Pennequin est dedans le poème même - 6 juillet 2022
- La Revue des revues - 2 juillet 2022
- La revue Voix n°6 - 2 juillet 2022
- Le Marché de la Poésie d’après : rencontre avec Vincent Gimeno-Pons - 1 juillet 2022
- Poésie syrienne, Mon corps est mon pays - 1 juillet 2022
- Un printemps en poésie chez Gallimard : Etienne Faure, Anna Ayanoglou, Daniel Kay - 21 juin 2022
- La Revue des revues - 21 juin 2022
- Isabelle Lévesque, Je souffle, et rien - 6 juin 2022
- Les revues, du papier à la toile - 5 mai 2022
- La poésie a pour demeure les sculptures d’italo Lanfredini - 5 mai 2022
- Femmes de parole, paroles de femmes - 4 mai 2022
- Une Ent’revue‑s avec André Chabin - 3 mai 2022
- Le Printemps des Poètes : l’éphémère immuable - 5 mars 2022
- Nohad Salameh, Baalbek les demeures sacrificielles - 5 mars 2022
- I Vagabondi n°2 — Revue de création des deux rives de la Méditerranée - 5 mars 2022
- Charles Pennequin, du vivant extrêmophile au devenir des poètes-poissons - 4 mars 2022
- Francopolis, 170ème Édition : Janvier-Février 2022 - 21 février 2022
- Ara Alexandre Shishmanian, Orphée lunaire, Mi-graines - 20 février 2022
- Davide Napoli, Les Ombres du vide - 6 février 2022
- Jean-Luc Favre Reymond, Petit traité de l’insignifiance - 21 janvier 2022
- Claude Ber, Mues — Le bruit des mots n°1 - 6 janvier 2022
- Ian Monk, oulipien dans la forme - 5 janvier 2022
- La revue Voix n°6 - 5 janvier 2022
- Jeanine Baude, Les vagues lui appartiennent - 28 décembre 2021
- Jean-Luc Favre Reymond, Les Versets kaoniques, Journal I - 4 décembre 2021
- Le Marché de la Poésie d’après : rencontre avec Vincent Gimeno-Pons - 6 novembre 2021
- Portulan bleu n°36 - 6 novembre 2021
- La poésie, En ce siècle cloué au présent - 5 novembre 2021
- Charles Pennequin est dedans le poème même - 6 septembre 2021
- Autour des éditions Unicité : Etienne Ruhaud et Eric Dubois - 6 septembre 2021
- Bonnie Tchien Hwen-Ying : Le corps du silence - 6 septembre 2021
- Miroitement sur terre de la petite flaque d’eau de Christophe Jubien - 5 juillet 2021
- La quatrième dimension du signe - 4 juillet 2021
- La revue Le Ortique accueille Marceline Desbordes-Valmore - 30 juin 2021
- Poesia Revelada, revue nomade - 21 mai 2021
- Le Lieu-dit L’Ail des ours - 21 mai 2021
- L’Intranquille fête ses dix ans - 6 mai 2021
- Dominique Sampiero : Lettre de verre est le poème - 6 mai 2021
- Marc Tison : Sons et poésies qui s’enlacent - 6 mai 2021
- Dominique Sampiero & Joël Leick, L’Autre moitié de ton corps - 6 avril 2021
- Les Hommes sans Epaules n°51, dédié à Elodia Zaragoza Turki - 6 avril 2021
- La gazette de Lurs n°46 - 6 avril 2021
- Pascal Boulanger, L’Intime dense - 21 mars 2021
- Entre les lignes entre les mots - 21 mars 2021
- Un don des mots dans les mots, est traduire : entretien avec Marilyne Bertoncini - 6 mars 2021
- Les brodèmes d’Ekaterina Igorovna - 6 mars 2021
- Le Japon des Chroniques du çà et là n°18 - 6 mars 2021
- Revue Phœnix n°34 - 21 janvier 2021
- Jean-Louis Bergère, un chanteur dans le silence - 5 janvier 2021
- Jeanne davy, miroir des femmes du jazz - 5 janvier 2021
- Le féminin pluriel de l’Atelier de l’Agneau - 5 janvier 2021
- L’eau bleue du poème de Béatrice Marchal - 21 décembre 2020
- Sabine Venaruzzo, Et maintenant, j’attends - 6 décembre 2020
- Muriel Augry, Ne me dérêve pas - 26 novembre 2020
- Eva-Maria Berg, Pour la lumière dans l’espace, illustrations de Matthieu Louvier - 6 novembre 2020
- La petite Ficelle ombilicale du Poème - 6 novembre 2020
- « États généraux permanents » de l’urgence : entretien avec Yves Boudier et Vincent Gimeno-Pons - 6 novembre 2020
- Des liens de liens : Poésie à la une - 6 novembre 2020
- Davide Napoli, Le Lapsus de l’ombre - 6 octobre 2020
- Pile ou face ou la contingence révélatrice - 6 septembre 2020
- Diérèse n°78 : Poésie et Littérature ! - 6 septembre 2020
- Georges de Rivas, La beauté Eurydice, Sept Chants pour le Retour d’Eurydice - 6 juin 2020
- Anthologie Le Courage des vivants - 21 mai 2020
- Daniel Ziv, Ce n’est rien que des mots sur les Poèmes du vide. - 6 mai 2020
- Les Ailes Ardentes de Rodrigo Ramis - 6 mai 2020
- Des revues numériques à la page - 6 mai 2020
- Les Cahiers littéraires des Hommes sans épaules - 6 mai 2020
- Mouvements pour un décollage dans les étincelles - 2 mai 2020
- Marc Tison, L’Affolement des courbes - 21 avril 2020
- Bruno Doucey, Terre de femmes, 150 ans de poésie féminine en Haïti - 6 avril 2020
- Barry Wallenstein, Tony’s blues, textes choisis et traduits par Marilyne Bertoncini, gravures Hélène Bautista - 21 mars 2020
- Ilse au bout du monde - 6 mars 2020
- Marilyne Bertoncini, La Noyée d’Onagawa - 6 mars 2020
- Entre les lignes entre les mots - 6 mars 2020
- Les Chroniques du Çà et là n°16 : Poèmes au féminin - 6 mars 2020
- Philippe Thireau, Melancholia - 26 février 2020
- Le chant du Cygne n’est pas pour demain - 5 février 2020
- Encres vives n°492, Claire Légat : Poésie des limites et limites de la poésie - 5 janvier 2020
- Traversées poétiques - 5 janvier 2020
- Marc Alyn & Nohad Salameh, Ma menthe à l’aube mon amante, correspondance amoureuse - 6 décembre 2019
- Oxmo Puccino, Mines de cristal - 6 novembre 2019
- Wanda Mihuleac et Alain Snyers, Roumpfs - 6 novembre 2019
- Gérard Baste : Plus rien à dire ? - 6 novembre 2019
- Revue Texture, encore un peu de lui : Michel Baglin - 6 septembre 2019
- La lettre sous le bruit n°45 : hommage à Rémy Durand - 6 septembre 2019
- Eric Dubois, L’Homme qui entendait des voix - 6 septembre 2019
- Murielle Compère-Demarcy, Alchimiste du soleil pulvérisé - 1 septembre 2019
- Rencontre avec Saleh Diab - 6 juillet 2019
- Un papillon dans ma boîte aux lettres : Libelle - 4 juin 2019
- Revue Nu(e) N°69 - 4 juin 2019
- Entretien avec Philippe Barrot - 4 juin 2019
- Philippe Thireau, Je te massacrerai mon coeur - 4 juin 2019
- Lichen, premier signe de vie à revenir… - 4 mai 2019
- Marc Alyn, T’ang Hayden, T’ang l’obscur, Mémorial de l’encre - 4 mai 2019
- “Face aux verrous”, les étudiants du Master de Lettres Modernes de L’Université de Caen - 4 mai 2019
- Rencontre avec Marc Tison - 4 avril 2019
- Editions Wallâda, la princesse rebelle - 4 avril 2019
- Jean-Marc Barrier, l’autre versant de la montagne - 4 avril 2019
- Pourquoi viens-tu si tard, enfin ! - 29 mars 2019
- L’intranquille de printemps… - 28 mars 2019
- Le Manoir disparu : entretien avec Maggy de Coster - 3 mars 2019
- Marc Tison, Des nuits au mixer - 3 mars 2019
- Revue Teste XXX : Véhicule anonyme - 3 février 2019
- Entretien avec Alain Brissiaud : le présent de la Poésie - 3 février 2019
- Rencontre avec Angèle Paoli - 3 février 2019
- Florilège 2018 des Editions Tarmac : l’Art comme Copeaux contre la barbarie. - 3 février 2019
- Revue L’Hôte - 4 janvier 2019
- Les anthologies à entête des Hommes sans Épaules - 4 janvier 2019
- Poésie syrienne, Mon corps est mon pays - 4 décembre 2018
- Les Langues de Christine Durif-Bruckert - 3 décembre 2018
- L’Intranquille - 3 décembre 2018
- Lettre à Guillaume Apollinaire - 5 novembre 2018
- Gwen Garnier-Duguy, Alphabétique d’aujourd’hui - 5 novembre 2018
- Richard Soudée : deux Lys sur le balcon - 5 novembre 2018
- Les Oeuvres poétiques de Dominique Sampiero - 5 octobre 2018
- Rencontre avec un poète : Dominique Sampiero - 5 octobre 2018
- Revue Florilège - 5 octobre 2018
- Morceaux choisis de La Boucherie littéraire - 4 septembre 2018
- Questions à Claude Ber - 4 septembre 2018
- La Caraïbe aux visages d’Evelyne Chicout - 5 juillet 2018
- Le Jeu d’Inéma - 5 juillet 2018
- Jean-Luc Despax, Mozart s’est échappé - 3 juin 2018
- Eric Dubois, un chemin de vie plus qu’un parcours - 3 juin 2018
- Le Trans-Art…et après ? - 3 juin 2018