à Matthieu Baumier
Je me mets à genoux
devant la brise légère
qui veut me réchauffer
de l’intérieur,
faire renaître de leurs cendres
ces mots que la douleur entrave,
ce cœur en moi
qui ne sait plus
reconnaître la flamme
ni les promesses du jour…
Brise légère,
apprends-moi
de tout ce que je parcours,
cette sorte de joie qui ne s’en va pas.