Juan Ramón Jiménez, est né à Moguer, en Andalousie, le 23 ou et mort le à San Juan, à Porto Rico, est un poète espagnol de la génération de 14.
Opposant au régime franquiste, il s’enfuit à Porto Rico en 1939. Il y reçut le prix Nobel de littérature en 1956 alors qu’il vivait en exil avec d’autres figures marquantes de la Péninsule, telles que Pablo Casals et Francisco Ayala.
Il a notamment développé l’idée de « poésie pure », qui recherche à atteindre à un idéal supérieur de beauté détachée de toute idéologique, politique ou social. Jiménez développe de nouvelles recherches esthétiques et rythmiques dans l’expression d’un lyrisme mélancolique. Ses compositions sont par ailleurs dotées d’une grande dimension musicale.
Son récit poétique le plus célèbre est Platero y yo, sous-titré Elégie andalouse et dont l’édition intégrale parut en 1917.
Espaces, trad. de Gilbert Azam, Paris, Éditions José Corti, 90 p., 1989, (ISBN 978–2‑7143–0270‑0)
Pierre et Ciel, trad. de Bernard Sesé, Paris, Éditions José Corti, 287 p., 1990, (ISBN 978–2‑7143–0401‑8)
Fleuves qui s’en vont, trad. de Claude Couffon, Paris, Éditions José Corti, 109 p., 1990, (ISBN 978–2‑7143–0402‑5)
Sonnets spirituels [« Sonetos espirituales »], Paris, Paris, Éditions Aubier-Montaigne, 1992, 189 p. (ISBN 978–2‑7007–1415‑9)
Poésie en vers, trad. de Bernard Sesé, Paris, Éditions José Corti, 220 p., 2002, (ISBN 978–2‑7143–0795‑8)
Beauté, [« Belleza »], trad. de Bernard Sesé, Paris, Éditions José Corti, 214 p., 2005, (ISBN 978–2‑7143–0895‑5)
Journal d’un poète jeune marié, traduit et préfacé par Victor Martinez, Toulon, Éditions de la Nerthe, 2008, 296 p., (ISBN 978–2‑916862–13‑2)
Juan Ramón Jiménez (auteur) et Claude Couffon (traducteur), Platero et moi [« Platero y yo »], Paris, Éditions Seghers, 2009, 294 p.(ISBN 978–2‑232–12306‑1)
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