John Keats est un poète anglais né à Finsbury Pavement, près de Londres , le 31/10/1795, et décédé à Rome , le 24/02/1821.
Orphelin à 15 ans, il est placé par son tuteur à l’école d’Enfields, puis placé en apprentissage auprès d’un chirurgien d’Edmonton.
En 1813, il quitte le chirurgien pour effectuer un stage à l’Hôpital de Saint Thomas comme assistant en médecine chirurgicale, et en 1815, il décide d’abandonner la chirurgie pour se vouer totalement à l’écriture. Fréquentant les cercles littéraires, il rencontre très rapidement des écrivains de renom comme Leigh Hunt et Percy B. Shelley. Leigh Hunt l’aide à publier dans un magazine son premier poème, “Lines in Imitation of Spencer”.
Il commence par publier un premier recueil, intitulé “Poems” et se fait beaucoup d’amis dans les cercles londoniens. C’est durant cette période qu’il ressent les premiers signes de la maladie qui va l’emporter.
Il entreprend un tour d’Écosse avec son ami Charles A. Brown. Il compose dans ce cadre la “Ballade de Meg Merrilies”. Alors qu’il commence “Hyperion”, il rencontre chez des amis Fanny Brawne. À la Noël 1819, ils se fiancent. La même année paraissent différentes ballades et odes. Sa maladie commence alors à s’aggraver sérieusement et, sur le conseil de ses médecins, il quitte l’Angleterre pour l’Italie où il meurt.
Bibliographie
- Lines in Imitation of Spenser : Vers imités de Spenser
- Endymion
- Tales and Poems, contenant le poème Hyperion
- The Eve of St Agnes : La Vigile de la sainte Agnès
- Hymn to Solitude : Hymne à la solitude
- La Belle Dame sans merci
- Ode sur l’indolence
- Ode sur la mélancolie
- Ode à Psyché
- Ode sur une urne grecque
- Ode à un rossignol
- Ode à l’automne
- To one who has been long in city pent : « À celui qui depuis longtemps est confiné dans la ville »
- On first looking into Chapman’s Homer : « Après avoir ouvert pour la première fois l’Homère de Chapman »
- A song about myself : Chant sur moi-même
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Traductions en français
- John Keats, traduit par Élisabeth de Clermont-Tonnerre, Paris, Émile-Paul frères éd., 1922 (1923?) (3e éd. ; nouv. éd.)
- Albert Laffay, Keats, Selected Poems, Poèmes choisis, collection bilingue Aubier, Paris, Aubier-Flammarion, traduction, préface et notes, 1968, 375 pages.
- John Keats, Seul dans la splendeur, traduit et préfacé par Robert Davreu, éd. bilingue, Éditions de la Différence, coll. « Orphée », Paris, 1990.
- John Keats, Poèmes et poésies, préface de Marc Porée, traduction de Paul Gallimard, NRF. Poésie/Gallimard, 1996.
- John Keats, Ode à un rossignol et autres poèmes, édition bilingue, traduit par Fouad El-Etr, La Délirante, 2009.
- John Keats, Les Odes, édition bilingue, traduit par Alain Suied, Arfuyen, 2009.
- John Keats, La poésie de la terre ne meurt jamais, extraits de correspondances et florilège de poèmes, traduits par Thierry Gillybœuf et Cécile A.Holdban, Conception, choix des textes et avant-propos de Frédéric Brun, Poesis, 2021.
Poèmes choisis
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