Né en 1958 à Kirsehir, en Turquie. Poète et traducteur, dès 1978, il publie dans des revues littéraires de son pays d’origine ses propres poèmes et articles.
D’abord les études, ensuite l’enseignement de la langue et la littérature française à la faculté d’éducation de Dicle à Diyarbakir. En 1988 il publie son premier recueil de poèmes : Ben Gülün Kardeşiyim (Je suis frère de la rose). En 1986, le deuxième recueil, Pablo Neruda’yla Söyleşi (Entretien avec Pablo Neruda) est un entretien imaginaire sous forme de poèmes/réponses données à quelques questions/poèmes de Neruda. En 1995, le troisième, Anlık Görüntüler (Images instantanées) est constitué de poèmes en proses. Ce livre était assez audacieux dans un pays où la poésie en prose n’était pas bien accueillie jusqu’à lors. Ce même recueil est publié partiellement et en bilingue, après l’adaptation par l’auteur avec la collaboration de Christian Viguié (Le Bruit des Autres, 2000) Le quatrième recueil, Kavuşma Tadında (Dans le goût des retrouvailles) est publié également en 2000.
Il traduit de nombreux poèmes, articles et livres des poètes et écrivains contemporains, la plupart du temps de français en turc. Il publie également ses poèmes et ses traductions dans des revues littéraires en France où il vit depuis 1988.
Il aime citer notamment quatre livres publiés qu’il a traduits de français en turc:
Charles Dobzynski : La mémoire n’a pas de cendre (poèmes choisis) Ed. Öteki, Ankara, 1997
Volodia Teitelboim : Pablo Neruda (biographie)
Ed. Kavram, Istanbul, 1999
Isabelle Desesquelles, Je me souviens de tout (roman)
Ed. Dünya, Istanbul, 2005
Marc Jimenez, Qu’est que l’esthétique (essai)
Ed, Doruk, Istanbul, 2008
Il est un des fondateurs d’une revue littéraire numérique sur Internet, publiée entre 2000 et 2003. Le but était de créer un lieu de rencontre des auteurs et des poètes connus ou non de tendances différentes. Ce projet s’arrête faute de moyen et de bonne entente entre les fondateurs.
Pour lui la poésie peut se résumer en une école sans diplôme et une formation continue sans qualification. Le poète est formé par l’héritage poétique qui lui donne des outils pour affiner son regard dans ses relations avec les gens et les choses de la vie. Son écriture peut être riche ou non selon sa façon d’utiliser cet héritage.