Votre main sur le front, se fait fée, vos yeux se relèvent sur ma joue rouge. La lumière danse devant les mots.
Sur l’herbe, s’installe l’hiver et votre jardin voit briller une rose emprisonnée dans sa jeunesse, le sang sous la peau. Dans l’aube grise, la maison est habitée, devant vous, les verts se multiplient et inspirent votre lettre.
Les lèvres roses, sur le seuil, allument un autre monde.
Vos yeux s’ouvrent dans les miens et s’étendent aux cendres des fleurs.
J’ai rêvé Jadis.
Les étreintes d’orage, les cheveux pris dans les ronces. Le sourire affiché, nous marchions dans la ville. Seuls, dans la nuit des rues, je sens encore la chaleur de votre main.
Je réfléchis une absence. Comme il est mauvais goût d’être là alors que vous êtes au secret. Il ne faut pas rêver.
Pourtant vous me parlez dans mes nuits.