Elle rayonne. Elle te voit
là où tu ne t’es pas encore vu.
Et retient en mémoire ce que tu délaisses.
Sous le nez elle te le remet, tendrement,
avec des pincettes. Presque invisible.
Et, tiens, soudain, une masse.
Lettre à la maîtresse, au chef, au copain,
du pareil au même. Plus souvent tu écris,
plus l’on ne te retrouve que des virgules
s’il en reste encore quelques-unes.
Plus tu écris et plus augmente en toi
la peur de rencontrer quelqu’un.
Mais tu as dépeins les parties de ton corps,
et tu avais déjà dit je t’aime.
Ton visage se reflète sur l’écran
à la manière d’un cliché de radiographie.
Rien que des os.
Et ce qu’avait été le regard se mesure
par la profondeur des trous noirs.
De minuscules enfants y poussent
de la taille d’un grain de phosphore qui
bien entendu, tout comme les couches, rayonne.
Et déjà l’odeur du souffre se repand.
traduit par
Mirjana Robin-Cerovic
STVAR
(strah od kompjutera)
Ona zrači. Vidi te tamo
gde samog sebe još nisi.
I ono što propustiš pamti.
Donese ti pod nos, nežno,
na pinceti. Tako neprimetno.
I, gle, odjednom, ceo tovar.
Pismo ljubavnici, šefu i prijatelju
svodi se na isto. Pišeš sve češće,
a najviše te je u zarezima,
ako ih uopšte ima.
Što više pišeš, to je veći
strah da se sa nekim sretneš.
A već si opisao sve delove tela.
Već govorio volim te.
Tvoje lice se ogleda u ekranu
i izgleda kao na rendgenskom snimku.
Sve same kosti.
A što je bio pogled
meri se dubinom crnih rupa.
U njima rastu majušna deca
veličine fosfornog zrnca, koje
naravno, kao i pelene, svetli.
Deca što ne znaju za bolje.
I već miriše na sumpor.