…et quelques autres ouvrages des éditions L’Herbe qui Tremble
Sylvestre CLANCIER : Le témoin incertain.
Cinq suites composent ce recueil. La première, Es-tu la matrice de l’univers ?, est un exemple remarquable de la convergence de la recherche scientifique et de l’écriture poétique. Elle est constituée de poèmes brefs qui dépassent rarement les six vers qui sont eux-mêmes courts, réduits parfois à un mot. Sylvestre Clancier donne son interprétation de l’univers mais ne néglige pas pour autant les mystères de l’écriture poétique. Se mêlent ainsi aux trous noirs, aux neutrinos et à l’anti-matière l’ardeur / d’une langue à inventer et les règles de l’harmonie. La deuxième, Le témoin incertain, donne son titre au recueil : c’est dire l’importance qu’accorde Sylvestre Clancier à cette suite dans laquelle il essaie de capter la réalité de ce qu’il voit. Mais cela ne va pas sans difficultés et il hésite à nommer : “… mais sais-je / entendre ou deviner”. L’importance accordée à l’homme ou au couple dans l’univers est-elle une façon d’interroger l’humain ? Ce poème “N’oublie pas : // aucun granit / aucune dalle / aucune stèle / ne sont durables // Ils ne sont ni la vie / ni la terre qui les porte” résume admirablement la petitesse et l’incertitude de l’homme… La troisième, Lieux dits, est une suite brève de lieux/scènes dédiés à Jean Follain i.m. Ce qui n’est sans doute pas un hasard. Le ton est plus élégiaque, plus lyrique ; le vers plus long. Sont évoquées des scènes du passé, une vie dans la nature, un peu plus près des choses simples de la vie et l’on attend dans l’ordre du monde que quelque chose arrive qui ne survient jamais dans le poème. La quatrième, Libres comme l’air, semble avait été écrite spécialement pour Auck qui illustre ce recueil. Mais Sylvestre Clancier, n’oublie pas de mettre en lumière le parallélisme des démarches du poète et du peintre. Il faut dire que cette plasticienne accompagne admirablement les poèmes de Clancier. Quant à la cinquième, La Toison d’ailes, au titre énigmatique, elle fonctionne comme une conclusion qui met en évidence les similitudes entre le poète et le peintre : “étoffe du poème / fantasme de l’artiste / poète ou peintre / peintre et poète”.
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Christine BINI, Le Voyage et la demeure (L’itinéraire poétique de Sylvestre Clancier).
On pense, en feuilletant cet ouvrage, à la collection Poètes d’aujourd’hui des éditions Seghers qui permit aux lecteurs désargenté de découvrir nombre de poètes : essai, entretien, repères chronologiques, anthologie… Le livre de Christine Bini est complété par un essai de Sylvestre Clancier lui-même, “La poésie est poïétique” et une bibliographie exhaustive à ce jour. Et même un cahier photographique vient illustrer l’ensemble !
La première partie, forte d’un peu moins de 70 pages, est un essai de Christine Bini qui, dans un style imagé et sans jargon, apporte quelques explications quant à l’écriture de Sylvestre Clancier. Celle-ci est marquée par la volonté du poète de nommer les choses et de les classer. Faut-il voir dans cette dernière une volonté d’appropriation du monde ? En tout cas, comme le souligne Christine Bini, le lecteur décèle que Sylvestre Clancier veut — au moins dans son livre Écritures premières (2004, Éditions L’improviste) — capter “la vérité intime de la vie et de la mort, du passage et de la transmission de la mémoire” (p 37). Curieusement, l’essayiste ne dit rien, dans les quelques pages consacrées aux mythes, du Christ en croix pourtant annoncé page 39. Pourquoi ? Le néophyte s’y perd, d’autant plus qu’on ne trouve pas trace de ce titre dans la bibliographie… Par contre, le moment où le jeune Sylvestre est confié à ses grands-parents, Élise et Pierre, est longuement analysé via le recueil Enfrance (1994, Éditions Proverbe) et explique bien des choses.
Dans l’entretien qu’il accorde à Christine Bini (pp 83–107), Sylvestre Clancier ne manque pas d’affirmer l’autonomie de la Poésie par rapport à l’Histoire. Pour être bien compris, il ajoute : “C’est la poésie contemporaine qui les [les formes, les blancs…] a transformés et non l’inverse” (p 85). Propos éclairants ! Sylvestre Clancier, se révèle, dans cet entretien, comme un poète ouvert, aux lectures plurielles. Et il explore surtout longuement la notion d’Orphée métis. Cette conversation est un viatique pour aborder sereinement l’œuvre de Sylvestre Clancier. Un choix de poèmes permettra à ceux qui n’ont pas l’envie de se plonger dans une œuvre, qu’on devine facilement en partie introuvable, de découvrir celle-ci fragmentairement… Enfin, dans l’essai qui clôt l’ouvrage, Sylvestre Clancier part de la métaphore du potier dans Le Timée de Platon. Le poète est comme le potier qui travaille une matière fragile : le poète éprouve “la fragilité existentielle qui est pour [lui] comme en chacun de nous”. Et il ajoute : “Il y a de l’interrogation métaphysique à l’origine de toute poésie”. On sent là l’ancien étudiant en philosophie et l’enseignant de cette discipline. Dans son texte, Sylvestre Clancier va jusqu’à Victor Hugo dont il cite ces mots : “Hélas ! quand je parle de moi, je vous parle de vous ! Comment ne le sentez-vous pas ? Ah ! insensé qui crois que je ne suis pas toi !”. Ainsi peut-il parler de fraternité, une vertu laïque que les poètes partagent, à l’opposé de toute innocence, au sens où ils ne se lavent pas les mains devant l’horreur…
Le Voyage et la Demeure est un livre généreux qui ouvre bien des perspectives. Le lire est une bonne occasion de découvrir Sylvestre Clancier, un poète dans la cité.
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Véronique DAINE, Extraction de la peur.
Ce recueil de courtes proses qui signalent leurs emprunts (visibles au demeurant) commence avec une suite au titre énigmatique pour les non mélomanes, La saison Morimur. Il faut savoir que Morimur est le titre d’un album consacré à Jean-Sébastien Bach enregistré par l’ensemble Hilliard : Véronique Daine semble avoir écouté cet enregistrement durant une saison. Ce qui est une façon de se repérer dans le temps qui passe car elle tient apparemment un journal : une écriture comme maladroite pour mieux capter l’indicible, l’aliénation dont elle est consciente. Valant mieux que ce à quoi la vie nous a réduits, semble dire Véronique Daine qui n’hésite pas à répéter certains mots qui font dès lors comme un refrain lancinant. C’est que Véronique Daine aspire à être le monde : “On aimerait ça se répandre crème muqueuse sur les pies le jardin le monde sans question ni réponse”. Aspiration au calme plat, à un encéphalogramme sans relief ? Au-delà des questions ?
La suite “Les inventaires méthodiques” dit l’amour et sa nécessité pour vivre, préoccupation première de Véronique Daine. L’amour ou le désir… Ce qui ne l’empêche pas, par glissement sémantique des mots employés dans ces proses, de mettre en évidence cette autre préoccupation, une indignation même, le passage à tabac, ayant entraîné la mort, d’un prisonnier dans un commissariat en Belgique. Justice de classe ? Sans doute, mais valable ici et là. En tout cas, l’expression “Extraction de la peur” prend tout son sens. Véronique Daine, disant les choses, ne les craint plus. Éros et Thanatos mêlés, pour le meilleur et le pire, on ne sait… Ce qui permettrait à Véronique Daine de dépasser sa peur et de retrouver les autres : le poème de la page 38 autorise le lecteur à le croire : “l’assiette aluminium gelée de Panoussis et ce nous nous aimions tant autour de l’assiette intacte qui ne fumait plus”.
“M’endors et merveille” témoigne dès le titre d’un beau jeu sur les mots. Cette suite revient sur l’écriture. Si Véronique Daine semble privilégier une sorte d’écriture automatique (“attacher bout à bout les phrases qui se présentent à l’esprit […] être dans le flux de phrases dans le déroulant des phrases du monde”), cette préférence n’est pas gratuite car elle permet de dire la peur : “l’eau sombre et glacée où nageaient toutes les terreurs de l’enfance”. Renaît ainsi l’évocation de l’actualité comme si tout se mélangeait : ici une femme de 54 ans condamnée à 10 ans de prison pour avoir tué ses deux enfants d’une vingtaine d’années handicapés sévèrement comme nous l’apprend une note (pp 72–73). C’est l’occasion de s’interroger sur la justice et de se révolter.
C’est que lutter contre le mal est la raison de vivre et d’écrire de Véronique Daine ; le mal sous toutes ses formes : métaphysique ou historique… Il n’est pas étonnant que le recueil prenne l’aspect d’un récitatif contre la peur (la suite la plus courte avec ses trois poèmes) et ses contaminations. La peur est extraite, c’est du moins ce qu’apprend la dernière suite, Joie la petite [finalement], grâce et pouvoir du poème ? “je parlerai comme ça minuscule en chanson certes mais avec ma bouche au cœur”.
Servi par une écriture originale, ce recueil est proprement captivant. Par son exploration du langage et de la poésie
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Max ALHAU : Si loin qu’on aille.
Ce recueil est dédié à Annie, la femme aimée. Mais l’important n’est pas là, même si tous les poèmes semblent avoir été écrits pour cette Annie. C’est que le poète coïnciderait avec ce désir profondément ancré dans l’homme de croire à un au-delà de la vie que les religions exploitent dans vergogne. Car comment comprendre le poème liminaire de cet ensemble ? Mais peut-être le randonneur impénitent qu’est Max Alhau éprouve-t-il le besoin de justifier sa marche dans le paysage auprès de celle qui partage ses jours, tant le tu auquel il s’adresse pourrait être lui-même que celle-ci ?
Finalement, ce que trouve Max Alhau à marcher (aussi loin qu’il aille) est résolument terrestre bien que profondément métaphysique au moins métaphoriquement. La terre se refuse toujours même si elle fut nôtre. Le marcheur se dilue dans l’espace qu’il traverse (“… il ne reste plus de nous / que cette couleur si pâle / dénonçant notre absence”). Ce qui ne va pas sans un certain mystère : “Seul, on n’a plus le choix : / on ne marchande pas / ses rêves”. Qu’est-ce que marchander ses rêves ? Max Alhau n’en dit rien. Un absent traverse la vie ou le paysage, on ne sait jamais rien de nous-mêmes. C’est que lorsqu’on se retourne, on n’aperçoit qu’une ombre qui n’est pas la sienne, “alors même que tu es seul en route”.
La deuxième suite, Quelques empreintes sur le sable, est une leçon de modestie ; rien de grandiloquent dans la randonnnée, que du fugitif, semble énoncer Max Alhau. Mais qu’on ne s’y trompe pas : ce que nous voyons “nous épargne toute cécité”. Une strophe exprime parfaitement la philosophie de Max Alhau : “lI suffira de passer / la frontière / pour comprendre / qu’en arrière / nous aurons rayé le temps / de notre perspective / et que l’oubli / nous préservera / à jamais / de toute absence”. C’est exprimé simplement mais le poète maîtrise parfaitement le sens du rythme. Max Alhau refuse de marcher dans un monde intéressé, il adhère à l’instant ; il se situe “en contre-bas du temps”.
Le troisième ensemble de poèmes, En d’autres lieux, au jour le jour, même s’il parle d’endroits hors normes (la Savoie, la Martinique…), cultive la même modestie : “La porte n’ouvre sur rien, / sinon sur le vide ou l’infini”. Ces deux vers caractérisent un paysage de Savoie, un moment rare ; mais il en est d’autres comme “… le regard porté / vers d’invisibles sommets / déjà perdus, déjà si proches” ou “Mais malgré tout persiste / cette ardeur à préserver / ce qui reste du voyage”. Ou alors, ça parle de la Martinique: “puisqu’il y a lieu / de miser sur l’impossible, / de fondre dans la lumière / l’ombre qui nous cerne en vain”. Car Max Alhau n’en finit pas de miser sur les mots “pour convoiter l’inespéré”.
Au final, le poète communique bien au lecteur l’ivresse et le vertige qui se saisissent lors de sa marche. Ivresse et vertige indicibles. Et leur (in)certaine gratuité qui n’est pas négligeable dans cet univers où l’argent est roi : car c’est la seule liberté (inestimable) qui nous reste…
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Béatrice MARCHAL : Résolution des rêves.
Le titre de ce recueil renvoie-t-il à la réalité ? Le rêve est-il un problème à résoudre ? Dès le premier poème de Résolution du rêve I , Béatrice Marchal renvoie à l’écriture : “lettres, syllabes et mots”. S’agit-il de rêves éveillés ou de rêves trouant le sommeil ? Il semblerait que l’hypothèse du début de la question soit la bonne encore que la matière première de ces poèmes soit le rêve nocturne, apparait-il, sur lequel (re)travaille Béatrice Marchal. Ou s’agit-il d’une rêverie devant le spectacle de l’eau dans le monde ? Alors place est faite à “l’énigme / des lointains tandis que s’avance la nuit” (ce qui ramène à la nuit). La rêverie, c’est la conclusion du poème, ce que la contemplation du réel inspire comme idée, comme résolution. Dans Résolution du rêve II, Béatrice Machal s’interroge : Que peut-elle ? Quel sera le printemps prochain ? (même si le poème suivant apporte une hypothétique réponse…) Une strophe apporte une réponse (provisoire ?) : “Alors sans masque / sans tromperie, / vulnérable et intègre, / je laisserai s’étendre / entre nous un rêve sans bords / comme la brume blanche / sur les prés dans les soirs d’automne / protège dans ses plis / contre la nuit prochaine / une vie innombrable.” (p 38). Mais qui est ce nous ? L’amour recherché ? Ou le lieu indiscutable où vivre, où protéger le bonheur ? Avec pudeur, Béatrice Marchal ne répond pas à ces questions. Tout au plus, laisse-t-elle planer un doute ; au lecteur alors d’imaginer… Qu’est alors ce tribunal de la Réalité ? La lucidité ? Béatrice Marchal dirait la fragilité de la vie… Résolution du rêve III emmène le lecteur au Canada (l’hiver canadien, les rues d’Ottawa…) sans qu’il en sache plus. La fin de l’histoire n’est pas dite : la pudeur prend alors la forme de l’élégie, ce qui rend le recueil attachant.
La suite finale, Ce qui reste, sert de conclusion au recueil. L’amour tout court, l’amour en trop, l’amour de la vie : mêlés aux menaces, limites et peurs diverses car le temps a passé et passe toujours. Souvenirs et mort(s) mêlés : c’est l’émotion à l’état pur car la poésie est aussi partage de l’émotion… L’écriture est délicate ce qui est la raison pour laquelle je n’aurai fait qu’effleurer ces poèmes qui appellent la retenue.
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Tous ces titres peuvent peuvent se procurer directement chez l’éditeur : 25 rue Pradier, 75919 Paris ou sur le site www.lherbequitremble.fr (onglet commander).
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